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Infos: Actualités France :: Autopsie d’un crime: Affaire Amougou belinga. :: France news

L’affaire Martinez Zogo a renvoyé tous les camerounais à l’école du droit. C’est normal. Chaque jour qui passe, elle devient une énigme. Beaucoup de questions restent à élucider. Qui a tué Martinez Zogo ? Après le droit, on a regardé son appareil, c’est-à-dire, l’institution qui recommande son écrire et sa lecture, puisqu’elle prend le pas sur le droit, on a demandé à cette institution de

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Infos: Actualités France :: Autopsie d’un crime: Affaire  Amougou belinga. :: France news

L’affaire Martinez Zogo a renvoyé tous les camerounais à l’école du droit. C’est normal. Chaque jour qui passe, elle devient une énigme. Beaucoup de questions restent à élucider. Qui a tué Martinez Zogo ? Après le droit, on a regardé son appareil, c’est-à-dire, l’institution qui recommande son écrire et sa lecture, puisqu’elle prend le pas sur le droit, on a demandé à cette institution de trancher l’affaire. 

C’est-à-dire d’inculper et de juger, pour mettre fin à des spectacles atroces qu’on a vus dans notre pays.  Le crime perpétué sur Martinez Zogo était si affreux qu’il a relégué l’homme camerounais au stade de la bête. La revendication faite par la population a eu pour porte-parole les journalistes de tout bord. On a vu la vraie force de nos médias au Cameroun. 

 

Toutes ces étapes montrent la préoccupation des camerounais pour leur pays. On ne peut plus revenir sur des commentaires ordinaires, qui furent abondants. Nous irons côté jardin à la recherche de quelques fleurs d’une rhétorique quotidienne, toujours avec prudence, car jusqu’à ce jour, il n’y a aucune personne à qui on peut apporter des fleurs dans cette affaire pour avoir bien travaillé.

 

Depuis quelques jours Amougou Belinga est déféré. Les enquêtes se poursuivent. Nous avons tous vu l’importance du simple langage d’un homme de la rue doté d’un bon sens ordinaire qui est capable de contribuer et d’appeler l’attention sur l’importance de rendre la justice. 

 

Cette affaire, qui suscite tant d’émotions, mérite toujours qu’on se renseigne sur l’homme Amougou. C’était un homme généreux, c’est   connu, je dirai même un donneur universel. Tous les hommes riches sont susceptibles de l’être. Mais comme tous les fêtards, ils sont sans états d’âme lorsqu’ils veulent faire périr l’adversaire ou l’ennemi qui pénètrent mal sur leur terrain. Avec les nombreux témoignages reçus çà et là, j’ai compris que c’est un homme qui a causé beaucoup de torts à des nombreux Camerounais. Mais ce n’est pas aussi pour cette raison qu’on devrait l’accusé sur tous les faits. Moi, j’ai toujours crié vengeance, si tout est établi que c’est lui, il vaut mieux que la peine de mort soit rétablie uniquement pour lui.

 

 L’affaire Martinez Zogo est l’aboutissement d’un long cycle qui a commencé avec l’affaire de 50 homos, dont certaines personnes sont mortes et d’autres ont négocié le silence. Amougou Belinga connait les camerounais et le camerounais le connaissent désormais. Arrêtons-nous là. Revenons sur le crime.

 

J’aimerais commencer par raconter cette anecdote vécue dans mon enfance.

 

Chez nous les Baboutés, lorsqu’on accusait quelqu’un d’un crime, et que la rumeur s’amplifiait. On invitait, le présumé à boire le cadi. Sorte de potion traditionnelle que ce dernier devra absorber le bon matin devant tout le village. Et avant de boire, le maître de cérémonie invoquait les esprits maléfiques à punir de mort si c’était lui le coupable, ou à vomir en cas d’innocence. J’étais tout petit, lorsque j’ai assisté en 1974 à l’une des cérémonies du cadi. Celle-ci m’avait profondément marqué l’esprit. Celui qu’on avait accusé de sorcellerie cette année-là avait vomi le liquide blanchâtre. Il était innocenté.

 

 Un autre fait, plus tragique cette fois, mettait en scène, un certain John accusé d’avoir assassiné un papa du village tout simplement parce qu’il avait eu une violente altercation à la veille avec ce dernier. John qui était un homme du nord-ouest, était arrivé dans notre village pour chercher du travail dans les champs de cacao. Il était à son premier jour. Étant entré dans une buvette pour acheter la bière locale, il avait malencontreusement versé le verre d’un client visiblement en état d’ivresse qui s’était acharné sur lui en lui ruant des coups de points. 

 

Mais John n’avait pas répliqué. Il avait encaissé les coups, et pour calmer son vis-à-vis, il lui avait proposé de réparer son incident en achetant un autre verre de bière. Son adversaire avait refusé et John est sorti de la buvette et poursuivit son voyage dans un autre non loin.  Mais seulement, il était loin d’imaginer ce qui se passera après lui. Le lendemain, on avait découvert que son adversaire était mort rué de coups sur son lit. John, qui était à son premier jour dans le village, ne connaissait même pas où celui-ci habitait. Mais il sera désigné comme le coupable. Le village n’étant pas à l’époque, un environnement scientifique, il n’y aura d’autres visages que celui de John, qui, pourtant avait quitté le village le même jour. J’ai vu John ramené et ligoté, la main derrière le dos et tenu par le chasseur Tackpa comme un animal qu’on venait de prendre dans un piège. Il avait le visage tuméfié, ses bourreaux avaient fait un bon score sur lui avant de le ramener au village. Je me souviens qu’il avait été si touché qu’il ne parvenait même pas à saisir son zizi pour se soulager. C’était l’été des coups des poings côté camerounais. Je dis bien nous sommes en 1974.

 

Tout petit, j’ai vécu cette scène de près. Ce fut le premier fait troublant de ma vie. Je me souviens que lorsqu’on amenait John à Bafia lieu où il devait être jugé, il avait dit à tout le village, « ouvrez les yeux et cherchez le tueur parmi vous, je n’y suis pour rien. » On ne l’a même pas regardé.

Le matin, lorsque j’allais au champ avec mon grand-père, il me fit une confidence. Que ce n’était pas John qui avait commis ce forfait, mais que c’était une personne que tout le village était également loin d’imaginer, mais il n’en dira pas plus. Il ne dira jamais rien. Chaque fois qu’on parlait de John dans la grande cour où tout le monde vient discourir après les champs, mon grand-père riait… mais un rire qui en disait long.

Cette petite anecdote me rappelle le drame que le Cameroun vient de connaître. J’ai écrit 8 articles sur l’affaire Zogo. Huit articles dans lesquels j’exprime ma vive émotion. Les gens ont crié vers les cieux, d’autres vers la terre, certains autres, sous les eaux, ou dans la forêt. Mais je ne peux finir cette rubrique sans retourner à la raison et dire après une longue analyse que : « même si Amougou Belinga avait pour ennemi juré Martinez Zogo, il lui était impossible d’assassiner le même soir, le journaliste qui l’avait vilipendé tout en sachant que l’opinion le désignerait comme coupable. C’est mon hypothèse, c’est pourquoi un de mes amis bien connu, a dit que si c’est lui, c’est qu’il est le criminel le plus idiot.

 

 Ce crime ressemble à un causé par d’autres et dont on a collé d’une manière ou d’une à sa peau. Je sais d’aventure que la femme qui veut en découdre avec son ex-mari physiquement demande toujours à un membre de la famille de l’accompagner. Elle peut avoir son idée que toi qui l’accompagnes ignore au point de te faire participer involontairement à un crime que tu n’avais pas prémédité. Article similaire  https://o-trim.co/zsg

Justin Danwe ressemble à ce genre de personne qu’on appelle des infiltrés. Ils sont très forts pour l’infiltration ; leur première attitude est toujours de te servir, si tu es pauvre, on te file de l’argent ; si tu es riche, on te file des informations, ou encore on te livre des grandes dames pour tes penchants libidineux. Les femmes sont également très douées pour l’infiltration, j’en ai moi-même connu beaucoup dans la vie ; elles sont toujours très belles, et s’intéressent à ton domaine. Généralement, on prend une personne dans son métier. 

 

Ce crime n’est pas un crime anodin, il a des origines lointaines qui préparent un avenir politique. Généralement, au Cameroun, pour qu’il y ait la paix, il y a toujours une personne qu’on élimine. Ce fut le cas de Félix Moumié. Le Cameroun… Toujours des faits tristement célèbres. C’est maître Tchoungang qui avait finalement raison dans son communiqué de presse… Lorsqu’il disait que « si on savait ce qui est dans ce dossier… » j’ai fini par le comprendre.

 

Nous sommes tellement naïfs dans la vie politique qu’on refuse de réfléchir sur les événements. Je ne peux pour l’instant accuser personne, je continue tout simplement, à pleurer l’homme qui est mort pour rien. On l’a très certainement utilisé, comme tant d’autres. Je suis quand même juriste, pour ne plus dire des choses avec légèreté. C’est un crime planifié qui voulait l’empreinte de certaines personnes pour la protection du futur et l’élimination politique, c’est l’avenir qui nous dira parce que  cette affaire n’est  peut-être pas fini.

 

Comme disait camus, rien d’humain ne doit nous être étranger. Même si on a devant nous un condamné à mort, il faut le tuer avec dignité. Ce que l’homme Amougou Belinga a subi ce dernier temps, pour une personne qui avait atteint ce niveau de vie, il faut savoir que ça dépasse la mort.  Lorsque j’apprends qu’il a des problèmes psychiques, je le comprends, il faut avoir été milliardaire et devenir un jour pauvre ou avoir la peur de le devenir, pour comprendre dans quel état d’esprit ce monsieur se trouve. Si on n’est pas solide dans le corps, l’âme s’envole. C’est le moment pour lui aussi de connaître le mal qu’il a souvent administré aux autres personnes. Autre article du même auteur, https://o-trim.co/kzo

Les journalistes camerounais sont très futés, ils connaissent des choses, ils comprennent des choses, parmi eux il y a des policiers, il y a des choses qu’ils ne peuvent plus dire, parce que dans cette affaire, celui qui en dira trop, tombera.

 

La vérité dans cette affaire est lourde, on se la représente un peu, et même si on est un commentateur de génie, il est préférable de vivre en bonne intelligence.

Je n’insiste pas davantage sur ce drame qui intéresse le monde entier. J’ai souvent demandé à des journalistes camerounais arrêtés ou emprisonnés pourquoi diable, se croyaient-ils obligés de parler ainsi devant le monde entier des secrets qui les amener au champ de bataille ou pour finir bêtement dans les geôles ou dans la mort. Celui qui connaît notre pays, connait les morts, il peut en citer plein de cas non élucidé. Il y a eu des décès macabres, les têtes des dames tranchées, aucun coupable jusqu’à ce jour.

Dans l’affaire Belinga, on se réfère aux juges, mais, sachons que le juge n’est pas un dieu, ni un roi, il est un serviteur de la patrie, doté d’un parapluie, plein de déférence pour ses supérieurs hiérarchiques, et le reste de l’humanité. Il travaille avec courtoisie naturelle d’abord, ensuite par crainte d’être mal apprécié, lui-même peut ne pas avoir assez d’influence, pour faire avancer la vérité.  Le sang de Martinez n’est pas encore séché, dans cette affaire, il n’y aura pas égalité des rapports entre les parties, et chaque fois qu’on avance, l’affaire se dégonfle, mais que chacun sorte de là avec une bonne conscience, car ce crime dénigre le Cameroun, il y avait une nécessité de psychanalyser toutes les parties concernées, cette nécessité demeure.

Encore une fois, cet article n’est pas péremptoire, il s’agrémente des sentiments qui me sont propres et qui reposent sur des convictions intellectuelles, parfois subjectives. Après tout, j’écris pour ma lectrice personnelle, en tenant compte de ma propre objectivité qui n’est pas une asymptote oblique, mais qui prend souvent des allures romanesques et fictionnelles.

 

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Infos: Actualités France :: Tribunal De Paris : Sogea Satom réclame 20 milliards au Cameroun :: France news

C’est la substance de la décision du tribunal de Paris qui condamne l’Etat du Cameroun. Il y aussi la marche contre le délestage, les inondations, et le G 25. Il s’agit du litige sur la construction du 2 e Pont sur le Wouri et la route Bamenda-Babadjou qui oppose l’Etat du Cameroun et l’entreprise Française

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Infos: Actualités France :: Tribunal De Paris : Sogea Satom réclame 20 milliards au Cameroun :: France news

C’est la substance de la décision du tribunal de Paris qui condamne l’Etat du Cameroun. Il y aussi la marche contre le délestage, les inondations, et le G 25.

Il s’agit du litige sur la construction du 2 e Pont sur le Wouri et la route Bamenda-Babadjou qui oppose l’Etat du Cameroun et l’entreprise Française des grands travaux. Selon le journal EcoMatin, « Sogea Saton réclame 20 milliards au Cameroun au tribunal de Paris ». Au cours d’un échange en vidéoconférence tenu le 20 mars entre le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, et Vincent Grandeau, nouveau Directeur de l’agence Sogea Satom Cameroun, il a été révélé que cette filiale du français Sogea, a trainé l’Etat du Cameroun devant la Justice française et réclame au moins, 20,5 milliards Fcfa.

Ceci dans le cadre de la réalisation des travaux du 2e pont sur le Wouri (2013- 2017), dans la capitale économique du Cameroun, le projet de construction de la route Babadjou-Babadjou. Selon l’entreprise, cette enveloppe représente les pertes subies lors des travaux, suite à l’attaque de ses équipements par les militants séparatistes, qui réclament l’indépendance des deux régions anglophones du pays (Nord-Ouest et Sud-Ouest). Mais, le ministre Nganou Djoumessi a confié dans une interview publiée dans le journal Cameroon Tribune en juin 2022 qu’après examen, une somme de 1,5 milliards Fcfa a été servie à cette entreprise du Btp, qui continue de contester l’enveloppe à ce jour.

Au sujet des Délestages, le ministre « Eloundou Essomba accuse Eneo de non-respect de ses obligations contractuelles ». La marche contre les délestages organisés par Cabral Libii n’a certes pas connu le succès escompté en termes de mobilisation. Mais, la préoccupation du leader du PCRN est également partagée au sein du gouvernement, précisément par Gaston Eloundou. Essomba qui a trouvé en Eneo le coupable idéal. Pour le Minee et ses services, la filiale détenue à 51% par le fonds britannique Actifs est en grande partie comptable de cet état de choses, pour avoir été défaillante par rapport à ses obligations contractuelles.

Le quotidien Le Jour revient sur les « 250 familles sans abri après les inondations à Buea ». 72 heures après les crues suite à des pluies diluviennes au sommet du Mont Cameroun, les démolitions se poursuivent. La catastrophe a tué deux personnes et causé de nombreux dégâts matériels qui se chiffrent en centaines de millions Fcfa.

Cependant que le quotidien Cameroon Tribune reprend pour annoncer « Le gouvernement aux côtés des victimes ». Sur instructions du président de la République, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a effectué une visite sur le terrain hier pour apporter du réconfort aux familles victimes des fortes pluies survenues la semaine dernière. Le bilan affiche jusqu’ici deux morts, plusieurs blessés pris en charge notamment à l’Hôpital régional de Buea et d’importants dégâts matériels.

Sur le plan politique, Première Heure parle du G25 comme « La pieuvre et ses tentacules ». La pieuvre pris dans notre contexte est cette organisation tentaculaire qui a développé ces dernières années, un projet d’accaparement du pouvoir, soit par coup de force donc une voie extra constitutionnelle, soit par fédération de toutes les forces politiques, militaires et médiatiques en présence. Ayant à sa tête celui que le peuple désigne dorénavant comme l’homme à la punk, elle tue et ne badine pas. La pieuvre recrute partout et écrase tout sur son passage.

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Infos: Actualités France :: Tribunal De Paris : Sogea Satom réclame 20 milliards au Cameroun :: France news

C’est la substance de la décision du tribunal de Paris qui condamne l’Etat du Cameroun. Il y aussi la marche contre le délestage, les inondations, et le G 25. Il s’agit du litige sur la construction du 2 e Pont sur le Wouri et la route Bamenda-Babadjou qui oppose l’Etat du Cameroun et l’entreprise Française

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C’est la substance de la décision du tribunal de Paris qui condamne l’Etat du Cameroun. Il y aussi la marche contre le délestage, les inondations, et le G 25.

Il s’agit du litige sur la construction du 2 e Pont sur le Wouri et la route Bamenda-Babadjou qui oppose l’Etat du Cameroun et l’entreprise Française des grands travaux. Selon le journal EcoMatin, « Sogea Saton réclame 20 milliards au Cameroun au tribunal de Paris ». Au cours d’un échange en vidéoconférence tenu le 20 mars entre le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, et Vincent Grandeau, nouveau Directeur de l’agence Sogea Satom Cameroun, il a été révélé que cette filiale du français Sogea, a trainé l’Etat du Cameroun devant la Justice française et réclame au moins, 20,5 milliards Fcfa.

Ceci dans le cadre de la réalisation des travaux du 2e pont sur le Wouri (2013- 2017), dans la capitale économique du Cameroun, le projet de construction de la route Babadjou-Babadjou. Selon l’entreprise, cette enveloppe représente les pertes subies lors des travaux, suite à l’attaque de ses équipements par les militants séparatistes, qui réclament l’indépendance des deux régions anglophones du pays (Nord-Ouest et Sud-Ouest). Mais, le ministre Nganou Djoumessi a confié dans une interview publiée dans le journal Cameroon Tribune en juin 2022 qu’après examen, une somme de 1,5 milliards Fcfa a été servie à cette entreprise du Btp, qui continue de contester l’enveloppe à ce jour.

Au sujet des Délestages, le ministre « Eloundou Essomba accuse Eneo de non-respect de ses obligations contractuelles ». La marche contre les délestages organisés par Cabral Libii n’a certes pas connu le succès escompté en termes de mobilisation. Mais, la préoccupation du leader du PCRN est également partagée au sein du gouvernement, précisément par Gaston Eloundou. Essomba qui a trouvé en Eneo le coupable idéal. Pour le Minee et ses services, la filiale détenue à 51% par le fonds britannique Actifs est en grande partie comptable de cet état de choses, pour avoir été défaillante par rapport à ses obligations contractuelles.

Le quotidien Le Jour revient sur les « 250 familles sans abri après les inondations à Buea ». 72 heures après les crues suite à des pluies diluviennes au sommet du Mont Cameroun, les démolitions se poursuivent. La catastrophe a tué deux personnes et causé de nombreux dégâts matériels qui se chiffrent en centaines de millions Fcfa.

Cependant que le quotidien Cameroon Tribune reprend pour annoncer « Le gouvernement aux côtés des victimes ». Sur instructions du président de la République, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a effectué une visite sur le terrain hier pour apporter du réconfort aux familles victimes des fortes pluies survenues la semaine dernière. Le bilan affiche jusqu’ici deux morts, plusieurs blessés pris en charge notamment à l’Hôpital régional de Buea et d’importants dégâts matériels.

Sur le plan politique, Première Heure parle du G25 comme « La pieuvre et ses tentacules ». La pieuvre pris dans notre contexte est cette organisation tentaculaire qui a développé ces dernières années, un projet d’accaparement du pouvoir, soit par coup de force donc une voie extra constitutionnelle, soit par fédération de toutes les forces politiques, militaires et médiatiques en présence. Ayant à sa tête celui que le peuple désigne dorénavant comme l’homme à la punk, elle tue et ne badine pas. La pieuvre recrute partout et écrase tout sur son passage.

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Infos: Actualités France :: L’Ecrivaine Jeanne Louise Djanga parle des empoisonnements au Cameroun :: France news

L’Ecrivaine Jeanne Louise Djanga parle des empoisonnements au Cameroun interview réalisée par Calvin Djouari Nous recevons ce jour Jeanne Louise Djanga. Elle a commencé sa carrière comme enseignante chorégraphe à Montpellier, Dijon et Paris, Manager des unités commerciales avant de se consacrer à l’univers de l’écriture. En 2007, elle a publié son premier livre intitulé AU

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Infos: Actualités France :: L’Ecrivaine Jeanne Louise Djanga parle des empoisonnements au Cameroun :: France news
L’Ecrivaine Jeanne Louise Djanga parle des empoisonnements au Cameroun
interview réalisée par Calvin Djouari

Nous recevons ce jour Jeanne Louise Djanga. Elle a commencé sa carrière comme enseignante chorégraphe à Montpellier, Dijon et Paris, Manager des unités commerciales avant de se consacrer à l’univers de l’écriture. En 2007, elle a publié son premier livre intitulé AU FIL DU WOURI. 6 autres livres suivront : « LE GÂTEAU AU FOUFOU, ECLATS DE VERS DE VOIX DE RIRES, CONFIDENCES ÉCARLATES, FANTASIA, RÊVER DE VIVRE, avant d’écrire son nouvel opus LE CADENAS aux éditions AfricAvenir. Elle se consacre également au social en créant le centre culturel Djlo à Bangué Douala 5èmeoù elle organise régulièrement des journées littéraires. Nous l’avons invitée aujourd’hui à se prononcer sur le phénomène des empoisonnements au Cameroun, ses réflexions sont émouvantes et méritent d’être lues par tous les camerounais.

 

 Nous sommes heureux de vous retrouver ce jour du côté du Cameroun, c’est l’hiver en France à présent, laissez-nous vous demander comme autrefois la cigale demanda à la fourmi : que faisiez-vous au temps chaud ?

 

Au temps chaud, à la belle saison « Je ne chantais pas », contrairement à l’autre… je travaillais ! « Je ne dansais pas non plus » par mauvais temps sinon uniquement avec les mots. Mon métier de chorégraphe se joue dans ces mots qui nourrissent ma vie aujourd’hui et depuis mon enfance. Par tous les temps, je reste vigilante aux mutations de ce monde ; j’ausculte, je scrute les soubresauts intergénérationnels et je dois dire que je reste un peu sur ma faim. Quel monde allons-nous laisser à nos petits-enfants ? 

Je suis aussi une femme politique, ce qui n’est pas antinomique à l’écriture.

 

   Je suis au Cameroun pour la rentrée littéraire de AfricAvenir International à Bonabéri avec le prince Kum’a Ndumbe III qui a eu un projet gargantuesque. C’est une première pour un éditeur de réunir autant de femmes pour un festival littéraire. J’ai présenté mon nouveau récit qui pose les problématiques sociales, économiques et relationnelles de la Diaspora. C’était du 1er au 9 mars 2023. Nous avons édifié le public sur diverses problématiques sociétales et nos partenaires, la communauté Urbaine de Douala et L’Université de Douala ont rehaussé l’éclat de cet événement par leur accompagnement au quotidien. Les étudiants ont été très attentifs.

Je vais ensuite enchaîner avec un safari littéraire dans la villa de Kribi et plus précisément à Grand Batanga. Il s’agit d’impulser le goût de la lecture aux enfants car tout se joue à ce moment du développement et de la structuration de leur cerveau. 

 

On vous voit toujours à l’œuvre dans le social, dans l’écriture, est ce que vous pouvez déjà faire un bilan de votre carrière ?

 

   Pour moi, faire un bilan signifierait que je vais bientôt prendre ma retraite ! Heureusement que je ne suis pas fonctionnaire avec un supérieur hiérarchique ou un subalterne qui n’hésiterait pas à me narguer en me le rappelant ! 

   Je suis dans le social avec mes « SAFARIS LITTÉRAIRES  » à travers le Cameroun rural pour impulser la lecture, dans ces zones qui manquent cruellement de structures culturelles.

Quant à l’écriture que je considère comme une thérapie, c’est ma boussole, mon exutoire pour continuer à vivre en harmonie avec mon moi intérieur mais aussi avec les autres.

La carrière d’un artiste est infinie et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Chaque jour, un nouveau chantier s’ouvre à moi en étant à la recherche perpétuelle de la sagesse, de ma vérité.

 

 Vous êtes régulièrement au Cameroun, nous aimerions savoir si vous n’avez pas peur comme certains frères de la diaspora du mauvais vent qui souffle sur notre pays au sujet des empoisonnements ? Vidéo de Jeanne Louise, interview canal 2   https://o-trim.co/djw

 

C’est un sujet très délicat qui m’interpelle. J’ai envie de dire que la peur n’empêche pas le danger. Il vaut mieux l’affronter pour en comprendre les raisons et trouver des solutions.

   Non ! Je n’ai pas peur, car j’essaie de mener une vie rangée avec quelques précautions basiques qui sont en adéquation avec mes projets littéraires et surtout mon hygiène de vie. 

Chacun sait pourquoi il va au pays, A chacun ses raisons. 

   Il y a plusieurs manières de tuer quelqu’un. Le poison semble le moyen utilisé au pays peut-être parce que c’est le plus insidieux ; il est pratiquement impossible de connaitre l’auteur de l’empoisonnement sauf enquêtes sérieuses, diligentées par des institutions adéquates. 

   On parle certes beaucoup d’empoisonnement au Cameroun. 

Mais dans tout ça, personne ne nous montre le certificat de décès délivré par le médecin qui accrédite ce fait. Ce serait plus facile pour avoir des preuves. Pour le moment ce sont les réseaux sociaux qui valident ces thèses sans en apporter la preuve sinon pourquoi les concernés ne portent-ils pas plainte pour confondre les accusés ?

 

  Néanmoins et sans pour autant réfuter ce phénomène, je pense que si on peut être empoisonné, on peut aussi s’empoisonner ! 

 

Tenez. Je débarque au 237 après quelques mois d’absence et le jour même, j’ingurgite un plat de Keleng Keleng-Foufou avec un piment obstaclé…Le soir, j’avale un plat de Ndolè pimenté. 

   La nuit a été très agitée. J’ai tout rendu à la nature, par tous les orifices. 

En plus, il y avait coupure de courant, donc coupure d’eau…

 

Je vous laisse imaginer le tableau. 

 

C’est ce qui arrive très souvent à la Diaspora qui, euphorique, se venge sur la nourriture et pas seulement, dès qu’elle débarque au pays. Mais c’est aussi un problème d’eau potable, de la conservation des aliments avec les coupures d’électricité…Un problème de santé publique qui impacte la population locale.

 

   L’intoxication alimentaire existe et peut ébranler notre santé surtout si elle est déjà fragilisée par d’autres pathologies.

 

   Il faut savoir qu’au Cameroun, si vous devenez riche et qu’un membre de votre famille proche décède, même si cette personne a 90 ans, vous serez accusé de l’avoir tuée.

  Il y a beaucoup d’inquisition et il faut toujours se justifier comme si la mort était un évènement inédit.

Le problème est que nous créons un environnement suspicieux et délétère qui ne profite à personne.

 

   Malgré cette peur que vous évoquez à juste titre, les avions ne désemplissent pas. Allez savoir pourquoi. Tous les jours, les camerounais se bousculent dans les aéroports pour aller au pays ! Certes il y a une minorité qui a jeté l’éponge mais ça reste une minorité. Dans la tête et l’imaginaire des camerounais, la réussite se justifie presque toujours par des réalisations au pays. Celui qui est resté à l’étranger ne sera jamais « respecté » au Cameroun s’il n’y a pas au moins creusé un puit ! Il y a cette pression psychologique qui est présente un peu comme une dette que l’on doit rembourser dans un pays qui nous a vu naître et qui est en proie à des problèmes sociétaux extrêmement graves. 

 

 Dites-nous Jeanne Louise Djanga, quelle est la perception des camerounais du terroir vis-à-vis de leurs frères de la diaspora ?  Cette perception est-elle à l’origine des empoissonnements qu’on observe ces dernières années ?

 

   De par mon ressenti et mes recherches en la matière, leur perception vis-à-vis de la diaspora est très mitigée : beaucoup de personnes comptent sur cette Diaspora pour vivre car incontestablement, elle nourrit et soigne des familles entières ; en même temps, ils pointent un doigt inquisiteur sur cette Diaspora, l’accusant de tous les maux, en la maltraitant comme si elle était responsable de la mal gouvernance qu’ils subissent sur place. 

   Les camerounais du terroir ont brisé beaucoup de rêves de ceux de la Diaspora avec de l’argent envoyé pour construire et qui a été dilapidé, de fausses ordonnances, de mensonges criards, et une fois arrivée sur place, elle subit encore de diverses arnaques au quotidien. 

Aujourd’hui, la Diaspora a pris conscience et refuse désormais de s’en laisser conter, la donne change et du coup, on ne parfume plus leur chambre, on ne vient plus les chercher à l’aéroport, on les chasse de la maison familiale, les rumeurs les plus folles circulent désormais…J’en ai comme ça des vertes et des pas mûres. Et la liste n’est pas exhaustive sur les maltraitances physiques et psychologiques subies par la Diaspora. 

 

    Tout commence par le haut avec cette histoire de double nationalité à tête chercheuse. Si nos dirigeants mettent la Diaspora à l’écart, pourquoi les camerounais n’en feraient-ils pas autant ? L’on entend d’ailleurs ceci « Rentrez chez vous, restez là-bas… »

Du coup, la Diaspora se sent flouée et a l’impression qu’elle n’est qu’un porte-monnaie. Rien de plus. 

Maintenant que la Diaspora a ouvert les yeux, qu’elle est beaucoup plus regardante dans l’envoi des euros ou de dollars, qu’elle exige des preuves avant d’envoyer de l’argent et qu’elle se déplace pour vérifier la crédibilité des uns et des autres, les problèmes commencent : Les empoisonnements, l’acharnement, les fake news sur la Diaspora, la diffamation…

   Nos dirigeants doivent d’abord rétablir le statut de la Diaspora, la réhabiliter administrativement et politiquement afin d’amorcer un travail de réconciliation sinon tout ira à vau-l’au. Nous sommes camerounais parce que notre sang le justifie et non un bout de papier que vous signez même parfois à contrecœur pour des raisons plus ou moins économiques ou de pressions psychologiques de diverses théories d’intégration…

 

 Avez-vous essayé de comprendre le phénomène pour donner une explication à la société ?

 

   Je peux tout entendre et comprendre mais je ne me l’explique pas. Ce qui me dérange, c’est le chaos que cela crée dans les familles et les relations entre la Diaspora et les populations locales qui se dégradent de plus en plus au vu et au su de tout le monde et surtout de nos dirigeants qui laissent faire. Un peuple s’éduque et c’est impératif. 

   Comment expliquer ou justifier ce malaise ambiant sinon par des rancœurs ou de la jalousie qui prennent leurs sources dans la souffrance et la précarité de certains restés au pays ? Il y a là une relation de cause à effet. Personne ne quitte son pays de gaîté de cœur, personne ne veut y retourner dans une soute à bagages ! Il y a une souffrance réelle de part et d’autre qui ne peut se résoudre qu’en faisant tabula rasa de tous les à priori sur « l’oxydent  » pardon sur l’occident qui est perçu comme l’eldorado. 

Il revient aussi à la Diaspora de se revoir sa posture une fois au pays. Pourquoi flamber ? Regarder les autres avec condescendance ? Développer ce sentiment de culpabilité ?

Personne n’a la science infuse. Dès l’enfance, il importe de désacraliser le mythe de l’Europe par des lectures d’auteurs africains, la valorisation de notre patrimoine ancestral…

Interview des jumelles Mawasa https://o-trim.co/miz

 

Les camerounais sont-ils en danger lorsqu’ils viennent revoir les familles et amis ?

 

   Je ne serai pas aussi catégorique ! Quel est le mobile du crime ? Comment peut-on tuer ceux qui investissent et même qui sont une manne financière pour des familles entières ? 

Est-ce la jalousie ? Il vaut peut-être mieux leur expliquer la vie en Europe. Mais malheureusement, les Novelas, les documentaires et reportages enjolivent la vie en Europe. Ce n’est pas si facile !

  Il y a aussi la Diaspora qui vient flamber au pays et qui ne tempère pas ses pulsions avec le tourisme sexuel à coups d’euros et qui profitent parfois de la crédulité de jeunes filles à peine pubères et de leur maman qui rêvent du départ de leur enfant en occident, ce qui entraînerait aussi le leur.

Les autorités de notre pays ont leur part de responsabilité : Celles d’offrir des conditions sociales, économiques et administratives aux jeunes afin qu’ils n’envient plus ceux qui s’en vont. 

Avant les années 80, ceux qui partaient en Europe pleuraient. Aujourd’hui, sur 10 jeunes, 8 veulent partir. C’est dommage.

 

   La Diaspora se sent en danger, physiquement par la mort, politiquement étant privée du droit de vote donc du droit à la citoyenneté, et spirituellement étant coupée de ses racines. Ça en fait trop !

Elle n’est pas rassurée. Elle se sent jugée, rejetée méprisée, dévalorisée, chassée de la maison familiale qui était son ancrage social ou alors, elle est sacralisée plus qu’il n’en faut. Il y a trop d’extrêmes…On lui demande d’investir au pays pour justifier des longues années passées dans l’eldorado fictif alors même que la famille l’a épurée par de nombreuses demandes financières. 

 

Ce serait peut-être le thème d’un futur roman ?

 

Certainement. LE CADENAS est le début d’une série, le prochain titre sera LA CLÉ.

Dans le premier, j’ai raconté les faits. Les relations fusionnelles mais aussi conflictuelles avec la Diaspora…Les incompréhensions sociales, voire spirituelles entre ceux qui sont partis et les autres. 

LA CLÉ sera le récit qui je l’espère, mettra tout le monde d’accord…Presque tout le monde. Que chacun fasse son mea culpa, son introspection. Que les politiques aussi prennent le relais en créant un ministère de la diaspora qui prendrait en charge toutes les problématiques surtout celles du retour au pays natal. Pour cela, la Diaspora a besoin de se sentir en sécurité car elle vit dans un environnement où la prise en charge en matière de santé et d’éducation est immédiate. 

   Le Cameroun se construira avec la Diaspora ou ne se construira pas. C’est une valeur ajoutée incontestable. Cette dernière aussi a un devoir envers le pays natal, le pays des ancêtres, afin que le combat de ces derniers ne soient pas vains.

 

 

Les fêtes au Cameroun sont-elles devenues le bal de vampires lorsque dans ces soirées on rencontre des visages des frères ou amis vivant au pays des blancs ?

 

Je ne comprends pas cette métaphore. Vous parlez des fêtes nationales ou des soirées dansantes ? 

Le regard d’un enfant est pur, c’est la société qui la sclérose, qui la segmente.

   Au pays des blancs comme vous dites, on demande à cet enfant de s’intégrer sans tenir compte de son ancestralité. Et ce même enfant entend ses parents parler du pays et envisager d’y retourner un jour ou l’autre. Ce qu’ils ne font presque jamais. Du coup, l’enfant est confronté à une dualité sociétale qui le perturbe et le dénature profondément.

 

 

La semaine dernière une chaine télé faisait un reportage sur un élève de Foumbot âgé de 10 ans, se servant des bonbons, aurait empoisonné 12 de ses camarades.  Son projet visait sa maitresse qui, par chance l’a échappé. Pourrions-nous dire que la pratique des empoissonnements a une relève bien assurée ?

 

   Lorsqu’aux Etats-Unis ou en France, un élève tue tous ses camarades, on ne parle pas de relève. On va chercher les causes profondes. Soit c’est un acte de folie, soit une colère ruminée, une vengeance …La police enquête…Le procureur de la République informe l’opinion publique. On parle de la problématique du port d’armes, de la dépression, du profil psychologique du concerné etc. On fouille même le passé, voire l’enfance de la personne qui commet ce crime.

Pourquoi au Cameroun ce serait un cas qui ferait jurisprudence ?

Le problème au Cameroun est que les enquêtes sont soient inexistantes, soit tues et du coup, cela laisse libre cours à des supputations les plus scabreuses.

À la maison on éduque l’enfant. À l’école, on l’instruit. C’est donc un travail de mutualisation de toutes les composantes sociétales.

   S’en prendre à une enseignante, c’est nier l’autorité. Le respect, l’humilité n’existent plus. Il s’agit de faire des réformes de l’école à la Ferry pour comprendre si elle est toujours en adéquation avec le continent. Nos enfants reçoivent une éducation tournée vers l’extérieur ; il est donc normal qu’ils pensent à partir dès qu’ils le peuvent.

 

         Les camerounais sont-ils en train d’afficher une facette sombre de leur identité macabre ? N’est-ce pas un stigmate qui a été entretenu depuis longtemps avant d’être vulgarisé par les réseaux sociaux ?

 

   La violence est un phénomène mondial. Les meurtres aussi. Les réseaux sociaux ont juste libéré la parole. Je ne sais pas si cette avalanche d’informations est un signe de progrès.

L’identité des camerounais n’a jamais été remise en cause. Nous sommes tous frères et sœurs et c’est l’histoire qui nous le démontre sauf qu’elle n’est pas enseignée dans notre système éducatif. Nous devons savoir d’où nous venons pour savoir où nous allons.

 

   L’homme naît-il méchant ou est-ce la société qui le rend ainsi ? Ce qui est certain, c’est que le camerounais n’est pas plus méchant que les autres, c’est son environnement qui l’est et qui impactent sur ses humeurs et son comportement. Et comme il faut un bouc émissaire, c’est la Diaspora qui en paie les frais.

 

Pour un pays assombri par les maux, avez-vous des conseils à donner à toutes les parties ?

 

   Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. D’ailleurs qui écoute encore les conseils ? Tout le monde est coach, influenceurs, lanceurs d’alerte, académiciens etc.

J’ai envie de parler ici d’humilité, de savoir-être, d’éducation des parents et d’instruction scolaire…

J’ai envie de dire : Lisez beaucoup, choisissez avec soin vos émissions de télévision, mangez équilibré et faites du sport…Vous serez dans de bonnes dispositions pour vous aimer et aimer les autres.

   

 C‘est un entretien édifiant, nous vous remercions de contribuer à l’éducation de la société.

 
 

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