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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: Transfert de technologie : la diaspora camerounaise indésirable au pays :: Cameroon news

Le nombre de Camerounais dans la diaspora croît de manière exponentielle chaque année, au même moment qu’elle nourrit l’envie de retourner mettre son savoir-faire au service du pays. Mais elle reste bloquée notamment par la loi portant code de nationalité, que le gouvernement rechigne à revoir Le 08 mars 2023, un médecin urgentiste camerounais exerçant

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Infos: Actualités Cameroun :: Transfert de technologie : la diaspora camerounaise indésirable au pays :: Cameroon news

Le nombre de Camerounais dans la diaspora croît de manière exponentielle chaque année, au même moment qu’elle nourrit l’envie de retourner mettre son savoir-faire au service du pays. Mais elle reste bloquée notamment par la loi portant code de nationalité, que le gouvernement rechigne à revoir

Le 08 mars 2023, un médecin urgentiste camerounais exerçant en Belgique venu participer au forum pour le développement de Bafoussam, annonçait qu’il faisait partie d’une association des médecins d’origine camerounaise dans ce pays européen, qui avaient l’ambition d’ouvrir une clinique de référence dans la ville de Bafoussam, afin de participer à leur manière au relèvement du niveau de santé des Camerounais. D’après lui, ils étaient au total 1000 médecins camerounais exerçant en Belgique, dont le souhait aurait été de rentrer au pays s’ils avaient le choix.

Selon une étude de la Giz allemande sur l’immigration, en 2016, environ 25 000 personnes de nationalité camerounaise ou de Camerounais naturalisés vivaient en Allemagne. Un graphique qui illustre la courbe migratoire, montre que le flux des départs a pris l’envol dès 1987, et le nombre de naturalisations par an est passé par exemple de 140 en 2000 à près de 1 000 en 2013. Avec une précision, que ce sont les personnes hautement qualifiées qui ont le plus tendance à émigrer du Cameroun.

Ainsi, la Société médicale camerounaise estimait à cette date de 2016 que plus de 4 000 médecins camerounais travaillant à l’étranger, contre 800 qui exerçaient dans les villes du Cameroun. L’étude relevait qu’il est difficile de déterminer le nombre de personnes de nationalité camerounaise en situation irrégulière et le nombre de personnes dont les parents ont la nationalité camerounaise, mais qui n’ont pas elles-mêmes de passeport camerounais, et que les formes d’immigration les plus importantes sont l’immigration pour études, le regroupement familial et la migration de réfugiés. Dans l’ensemble, en scrutant les statistiques officielles, on a l’impression que les Camerounais habitent désormais à l’Etranger.

Partis pour les études, ils n’entendent pas rentrer, même comme ils voudraient rentrer. Et au pays, le succès d’une famille se mesure désormais aux nombres d’enfants qui sont partis à l’Etranger et qui s’y sont installés. Le problème c’est qu’avec le temps et les évolutions mondiales, ces Camerounais partis se sentent de plus en plus étrangers ailleurs, ils suffoquent et veulent rentrer, non seulement pour retrouver le chez eux car on est toujours mieux chez soi, mais aussi pour apporter aux pays leurs connaissances, les mettre à profit pour le bénéfice de la population et le développement du pays, mais rien ne les y encourage.

Aujourd’hui encore les enfants nés et grandi à New-Bell, de parents Bangangté et Bafia, sont obligés de payer le visa pour entrer au Cameroun, du simple fait qu’ils sont allés s’installer ailleurs. Le père a fermé la porte quand l’enfant est sorti de la maison, et l’a même renié, alors qu’il est allé chercher de quoi manger et nourrir la famille.

Le double langage du gouvernement

L’étude de la Giz sus-citée constatait que les politiques de l’État camerounais à l’égard de la diaspora sont vagues et dotées de peu de ressources, et relevait que désormais, les Camerounais résidant à l’étranger peuvent participer aux élections présidentielles, mais la double nationalité n’est pas possible. Le premier obstacle au retour au pays de la diaspora reste en effet juridique, le Cameroun étant le seul pays au monde qui n’est pas jaloux de la nationalité de ses enfants, au moment où les pays même les plus industrialisés multiplient des stratégies pour attribuer leurs nationalités à des étrangers afin de les intégrer dans leurs sociétés. L’Article 31 de la loi de 1968 sur le code de nationalité au Cameroun dit à l’alinéa a) que le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère perd la nationalité camerounaise. En somme, sans avoir rien fait de mal à son pays, pour avoir juste trouvé des moyens de s’insérer ailleurs et travailler, l’enfant camerounais est désormais renié par son pays.

L’on sait pourtant que cette loi avait été adoptée dans un contexte de répression politique, dans la même période que la loi sur la subversion, pour faire obstacle aux jeunes Camerounais à l’Etranger qui exprimaient des opinions contraires à celles du pouvoir de Yaoundé. Contraints à l’exil et obligés de prendre d’autres nationalités pour se protéger, le régime de Yaoundé trouvait dans cette loi le moyen de les éloigner définitivement et de les empêcher de s’intéresser à la chose publique camerounaise, n’étant plus des Camerounais. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis lors, le président Paul Biya a supprimé la loi sur la subversion, annoncé que les Camerounais n’étaient plus obligés de prendre le maquis pour exprimer leurs opinions, et invité les Camerounais de l’Etranger à revenir au pays. Mais il n’était pas allé au bout de sa logique en supprimant cet article de la loi qui interdit la double nationalité. La commission 7 du grand dialogue national du 30 septembre au 4 octobre 2019, sur le rôle de la diaspora dans la crise et contribution de celle-ci au développement du Cameroun, avait recommandé de réformer le Code de la nationalité pour l’adoption de la double nationalité ou des nationalités multiples.

Le gouvernement continue de faire la sourde oreille. Aujourd’hui encore les enfants nés et grandi à New-Bell, de parents Bangangté et Bafia, sont obligés de payer le visa pour entrer au Cameroun, du simple fait qu’ils sont allés s’installer ailleurs. Le père a fermé la porte quand l’enfant est sorti de la maison, et l’a même renié, alors qu’il est allé chercher de quoi manger et nourrir la famille. Il est même parfois parti sans rien demander, il a pris les chemins risqués du désert et de la mer, il a réussi et quand il revient, il doit payer pour entrer dans la maison, on prend même ce qu’il a apporté, mais on lui rappelle après qu’il n’est plus de la maison quand il émet l’envie d’entreprendre quelque chose. La bible parle de l’enfant prodige, celui-là qui a demandé à son père sa part d’héritage, est allé dans un pays lointain le dilapider dans les jeux, a été obligé de travailler comme esclave pour survivre, mais s’est souvenu que son père était assez riche et employait des gens qu’il payait plus que ce qu’il gagnait.

Il décida de rentrer demander pardon à son père et travailler dans ses champs pour un salaire au besoin, mais quand il revint, son père le reçu en fête, joyeux que son fils soit revenu, oublia toute la fortune qu’il était allé dilapider et le réintégra dans la famille. Au Cameroun, l’enfant est parti sans rien prendre, il revient avec les mains pleines, prêt à aider, mais est refoulé à la porte. Malgré les discours, la diaspora camerounaise reste indésirable au pays, l’article 31 de la loi de 68 le prouve bien.

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Infos: Actualités Cameroun :: Ndole vs Bordeaux: UNE HISTOIRE DE PASSEPORTS :: Cameroon news

Le Cameroun reste le seul pays au monde persuadé de pouvoir se développer sans sa diaspora. Au pays des Crevettes, on ne vous demande pas d’être vertueux ou talentueux dans un quelconque domaine ; on vous demande de soutenir Paul Biya, et c’est tout. De ce fait, vous aurez beau être le plus gros vampire

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Infos: Actualités Cameroun :: Ndole vs Bordeaux: UNE HISTOIRE DE PASSEPORTS :: Cameroon news

Le Cameroun reste le seul pays au monde persuadé de pouvoir se développer sans sa diaspora. Au pays des Crevettes, on ne vous demande pas d’être vertueux ou talentueux dans un quelconque domaine ; on vous demande de soutenir Paul Biya, et c’est tout. De ce fait, vous aurez beau être le plus gros vampire de l’hémisphère nord et un sombre crétin, vous serez quand même célébré comme un « patriote »

Il n’y a qu’à voir comment une horde de Pharisiens s’agitent au quotidien pour tenter de libérer ce cancrelat d’Amougou Belinga, qu’ils ont en plus réussi le miracle d’appeler « opérateur économique » !

LES FRUITS POURRIS 

Nous sommes aujourd’hui le 24 mars ; c’est l’anniversaire de la naissance du RDPC, créé le 24 mars 1985 lors d’un congrès à Bamenda. C’est là que Barthélémy Mvondo a commencé à changer et à marquer son territoire, en arborant le visage du cynique personnage qu’il restera les 38 années suivantes. C’est à ce moment-là qu’il a privatisé pour de bon le Cameroun et entrepris de décider désormais de qui entre et qui sort. 

En effet, le RDPC émerge des cendres de l’UNC (Union Nationale Camerounaise), parti unique créé par Ahidjo en 1966. Depuis son entrée au gouvernement comme chargé de mission à la présidence de la République quatre ans plus tôt (en octobre 1962), Paul Biya remplit son rôle de gentil et fidèle toutou de son mentor. Mais à partir du coup d’État du 6 avril 1984 organisé par la Garde Présidentielle et dont Ahidjo – qui se trouve alors en France depuis quelques mois – est accusé d’être le commanditaire, c’est l’heure du nettoyage. Le fils de catéchiste va éliminer méthodiquement les principaux soutiens administratifs et militaires de son prédécesseur, afin de faire tabula rasa du passé. Et Ahidjo sera condamné à mort par contumace – c’est-à-dire en son absence – et ne mettra plus jamais pied au Cameroun.

C’est pourtant Ahidjo qui a construit le Palais dans lequel Biya dormira de 1982 à nos jours. Les travaux sont confiés au talentueux architecte franco-tunisien Olivier-Clément Cacoub, et il faut le dire, le résultat est un véritable bijou. La maison d’Étoudi est l’un des plus beaux palais présidentiels d’Afrique. Ahidjo lui remettra les clés sans avoir lui-même dormi dedans une seule fois ! Mais Paul Iscariote Biya bi Judas ne pardonne rien. Si Amadou arrive au Cameroun, c’est l’exécution immédiate. Et c’est ainsi que l’homme qui avait hissé le pays au rang de puissance économique africaine montante (avec une compagnie aérienne qui faisait du Yaoundé-Paris-Rome) finira ses jours à Dakar le 30 novembre 1989, à 65 ans. Et même son cadavre en 2023, est toujours interdit de séjour au Cameroun.

Si vous racontez ça à un étranger, il va vous prendre pour un fou ; or vous ne plaisantez pas.

MORCEAU CHOISIS

En allant demander son passeport cette semaine à l’ambassade du Cameroun, Papa Valsero savait pertinemment que le Gang de Malfrats de Yaoundé ne le lui accorderait pas. Mais il leur a donné l’occasion de prouver que nous mentons quand nous disons que la Crevettonie est un État de non-droit. Et comme depuis 40 ans, ils ont lamentablement échoué à l’examen. Ils nous ont plutôt fourni la preuve que nous devons continuer le combat qui conduira à leur chute. C’est un impératif absolu !

Si vous avez pensé qu’il a été surpris, sachez que la surprise aurait plutôt été que cela lui soit accordé. Au Cameroun, la loi n’existe pas. Je répète c’est un État de non-droit ! C’est pour ça que Jack l’Éventreur continue de négocier sa liberté provisoire après avoir sodomisé et tué Martinez Zogo, pendant que Bibou Nissack qui n’a pas giflé la moindre mouche, est incarcéré pour 7 ans. Et c’est pour ça qu’en parallèle, la plupart des activistes de la diaspora n’ont jamais perdu leur temps à se pointer à l’ambassade, puisqu’ils n’ont plus besoin d’aucune confirmation ; ils ont conscience de la nature primitive et animale du Gang. Cela s’appelle « gagner en temps ».

EN BREF :

Les voilà donc, ceux que nous combattons depuis le début. Ce troupeau de tribalistes milliardaires en argent public et fondamentalement inutiles, persuadés que le pays est leur maison familiale, qu’ils peuvent décréter vos ascendances ou bien changer le fait que vos cordons ombilicaux sont enterrés là-bas. Ceux qui poussent une masse de petits naïfs à se moquer de nous en nous appelant des « sans-papiers » alors que eux, sont sans papiers dans leur propre pays. En Europe, même un sans-abri a accès au TGV, au métro, aux autoroutes, aux hôpitaux, aux restos du cœur et à toutes ces choses que cette autre masse instrumentalisée par le Gang ne voit qu’à la télévision. 

Les nombreuses crises d’épilepsie sur l’escalator du Grand Mall ont encore récemment révélé l’écart de niveau entre les pays du XXIe siècle et un soupçon de pays coincé dans l’ère du Jurassique.

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED 

(Quelle est la nationalité d’Hervé Emmanuel Nkom, membre du comité central du RDPC?)

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Le Cameroun reste le seul pays au monde persuadé de pouvoir se développer sans sa diaspora. Au pays des Crevettes, on ne vous demande pas d’être vertueux ou talentueux dans un quelconque domaine ; on vous demande de soutenir Paul Biya, et c’est tout. De ce fait, vous aurez beau être le plus gros vampire

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Le Cameroun reste le seul pays au monde persuadé de pouvoir se développer sans sa diaspora. Au pays des Crevettes, on ne vous demande pas d’être vertueux ou talentueux dans un quelconque domaine ; on vous demande de soutenir Paul Biya, et c’est tout. De ce fait, vous aurez beau être le plus gros vampire de l’hémisphère nord et un sombre crétin, vous serez quand même célébré comme un « patriote »

Il n’y a qu’à voir comment une horde de Pharisiens s’agitent au quotidien pour tenter de libérer ce cancrelat d’Amougou Belinga, qu’ils ont en plus réussi le miracle d’appeler « opérateur économique » !

LES FRUITS POURRIS 

Nous sommes aujourd’hui le 24 mars ; c’est l’anniversaire de la naissance du RDPC, créé le 24 mars 1985 lors d’un congrès à Bamenda. C’est là que Barthélémy Mvondo a commencé à changer et à marquer son territoire, en arborant le visage du cynique personnage qu’il restera les 38 années suivantes. C’est à ce moment-là qu’il a privatisé pour de bon le Cameroun et entrepris de décider désormais de qui entre et qui sort. 

En effet, le RDPC émerge des cendres de l’UNC (Union Nationale Camerounaise), parti unique créé par Ahidjo en 1966. Depuis son entrée au gouvernement comme chargé de mission à la présidence de la République quatre ans plus tôt (en octobre 1962), Paul Biya remplit son rôle de gentil et fidèle toutou de son mentor. Mais à partir du coup d’État du 6 avril 1984 organisé par la Garde Présidentielle et dont Ahidjo – qui se trouve alors en France depuis quelques mois – est accusé d’être le commanditaire, c’est l’heure du nettoyage. Le fils de catéchiste va éliminer méthodiquement les principaux soutiens administratifs et militaires de son prédécesseur, afin de faire tabula rasa du passé. Et Ahidjo sera condamné à mort par contumace – c’est-à-dire en son absence – et ne mettra plus jamais pied au Cameroun.

C’est pourtant Ahidjo qui a construit le Palais dans lequel Biya dormira de 1982 à nos jours. Les travaux sont confiés au talentueux architecte franco-tunisien Olivier-Clément Cacoub, et il faut le dire, le résultat est un véritable bijou. La maison d’Étoudi est l’un des plus beaux palais présidentiels d’Afrique. Ahidjo lui remettra les clés sans avoir lui-même dormi dedans une seule fois ! Mais Paul Iscariote Biya bi Judas ne pardonne rien. Si Amadou arrive au Cameroun, c’est l’exécution immédiate. Et c’est ainsi que l’homme qui avait hissé le pays au rang de puissance économique africaine montante (avec une compagnie aérienne qui faisait du Yaoundé-Paris-Rome) finira ses jours à Dakar le 30 novembre 1989, à 65 ans. Et même son cadavre en 2023, est toujours interdit de séjour au Cameroun.

Si vous racontez ça à un étranger, il va vous prendre pour un fou ; or vous ne plaisantez pas.

MORCEAU CHOISIS

En allant demander son passeport cette semaine à l’ambassade du Cameroun, Papa Valsero savait pertinemment que le Gang de Malfrats de Yaoundé ne le lui accorderait pas. Mais il leur a donné l’occasion de prouver que nous mentons quand nous disons que la Crevettonie est un État de non-droit. Et comme depuis 40 ans, ils ont lamentablement échoué à l’examen. Ils nous ont plutôt fourni la preuve que nous devons continuer le combat qui conduira à leur chute. C’est un impératif absolu !

Si vous avez pensé qu’il a été surpris, sachez que la surprise aurait plutôt été que cela lui soit accordé. Au Cameroun, la loi n’existe pas. Je répète c’est un État de non-droit ! C’est pour ça que Jack l’Éventreur continue de négocier sa liberté provisoire après avoir sodomisé et tué Martinez Zogo, pendant que Bibou Nissack qui n’a pas giflé la moindre mouche, est incarcéré pour 7 ans. Et c’est pour ça qu’en parallèle, la plupart des activistes de la diaspora n’ont jamais perdu leur temps à se pointer à l’ambassade, puisqu’ils n’ont plus besoin d’aucune confirmation ; ils ont conscience de la nature primitive et animale du Gang. Cela s’appelle « gagner en temps ».

EN BREF :

Les voilà donc, ceux que nous combattons depuis le début. Ce troupeau de tribalistes milliardaires en argent public et fondamentalement inutiles, persuadés que le pays est leur maison familiale, qu’ils peuvent décréter vos ascendances ou bien changer le fait que vos cordons ombilicaux sont enterrés là-bas. Ceux qui poussent une masse de petits naïfs à se moquer de nous en nous appelant des « sans-papiers » alors que eux, sont sans papiers dans leur propre pays. En Europe, même un sans-abri a accès au TGV, au métro, aux autoroutes, aux hôpitaux, aux restos du cœur et à toutes ces choses que cette autre masse instrumentalisée par le Gang ne voit qu’à la télévision. 

Les nombreuses crises d’épilepsie sur l’escalator du Grand Mall ont encore récemment révélé l’écart de niveau entre les pays du XXIe siècle et un soupçon de pays coincé dans l’ère du Jurassique.

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED 

(Quelle est la nationalité d’Hervé Emmanuel Nkom, membre du comité central du RDPC?)

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Infos: Actualités Cameroun :: Machette, tuyau en acier et drone : utilitaires ou dangereux ? :: Cameroon news

Qu’y a-t-il de commun entre une machette, un tuyau de plomberie en acier, et un drone aérien? Si l’on ne s’en tenait qu’aux apparences et même à la destination de chacun de ces matériels, il serait bien difficile de leur trouver quelconque similitude. Autant une machette est un objet plat et effilé utilisé dans les

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Infos: Actualités Cameroun :: Machette, tuyau en acier et drone : utilitaires ou dangereux ? :: Cameroon news

Qu’y a-t-il de commun entre une machette, un tuyau de plomberie en acier, et un drone aérien? Si l’on ne s’en tenait qu’aux apparences et même à la destination de chacun de ces matériels, il serait bien difficile de leur trouver quelconque similitude. Autant une machette est un objet plat et effilé utilisé dans les travaux de désherbage ou d’abattage des arbres, autant le tuyau de plomberie est un tube servant au transit des fluides, le drone aérien servant de son côté à la prise de vues, voire la livraison de colis depuis la troisième dimension. 
Bref, rien que des différences. Or, ces dernières ne se limitent qu’aux apparences, machette, tuyau en acier et drone aérien pouvant tous être transformés en armes létales. Dans nos agglomérations urbaines et rurales, de nombreuses personnes sont tuées à coups de machette, dans des violences relevant aussi bien du banditisme que de la passion amoureuse. Le même outil est en service dans les conflits intercommunautaires, le plus tristement célèbre d’entre eux restant le génocide survenu en 1994 au Rwanda. En l’espace de quelques semaines, près d’un million de vies  seront passées  au tranchant du coupe-coupe.
Le tube en acier fait lui aussi l’objet d’un dangereux détournement d’usage, le boyau métallique servant de canon à des armes à feu de fabrication supposément traditionnelle. En plus des animaux victimes de braconnage, individus, communautés et représentants des pouvoirs publics pâtissent des effets de ces engins de mort.
Les drones enfin, ne sont pas en reste de ce travestissement de l’outillage grand public, ces objets volants pilotés à distance permettant aux indélicats de mener des filatures, de s’introduire dans des espaces d’intimité, et même d’effectuer des missions de bombardement, à défaut de faciliter d’autres activités interlopes par-dessus la loi et les frontières.
Avec le constat de la possible transformation en armes létales d’utilitaires en vente libre jusqu’ici, se pose la question de la préservation de la sécurité des personnes et des biens. Un véritable dilemme pour le législateur qui devra faire montre d’une exceptionnelle agilité intellectuelle, afin de pouvoir déchoir la machette, le tube en acier et le drone aérien de cette espèce d’immunité naturelle derrière laquelle ils continuent de s’abriter, immunité découlant de leur vocation fonctionnelle originelle. 
Certes, un encadrement légal existe déjà, à propos de l’acquisition et l’usage de certains de ces outils, mais les entorses avérées et potentielles font peser sur ledit corpus juridique, un risque d’anachronisme propice à toutes les outrances, faute d’adaptation.
Liberté et sécurité étant ainsi engagées, il s’agit de savoir combien il faudrait investir de l’une et de l’autre, ceci pour nous assurer une meilleure jouissance des deux !
Capitaine de Vaisseau ATONFACK GUEMO Chef de Division Communication – MINDEF.

 

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