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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: Sénat, une priorité pour le Cameroun ? Caisse de résonance, chambre budgétivore, institution inutile :: Cameroon news

Prévu dans la Constitution camerounaise de 1996, le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées, à savoir les communes et les régions. Il a pour mission, comme l’Assemblée nationale, d’adopter les lois, d’apporter des amendements ou de rejeter des textes soumis à son examen.  Dans un système bicaméral où le parlement est constitué d’un Sénat et

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Infos: Actualités Cameroun :: Sénat, une priorité pour le Cameroun ? Caisse de résonance, chambre budgétivore, institution inutile :: Cameroon news

Prévu dans la Constitution camerounaise de 1996, le Sénat représente les collectivités territoriales décentralisées, à savoir les communes et les régions. Il a pour mission, comme l’Assemblée nationale, d’adopter les lois, d’apporter des amendements ou de rejeter des textes soumis à son examen. 

Dans un système bicaméral où le parlement est constitué d’un Sénat et d’une assemblée nationale, le sénat est considéré comme la chambre haute, l’assemblée nationale étant la chambre basse. 

L’enveloppe allouée au Sénat dans la loi des finances pour l’exercice 2021 s’élève à 16 milliards de francs CFA. Elle est affectée à la gouvernance et à l’appui institutionnel du Sénat et l’objectif visé, selon la loi, est d’ « assurer la mise en œuvre optimale des programmes du Sénat ». Le budget du Sénat, pour cet exercice 2023, qui correspond à une année au cours de laquelle sont prévues des élections sénatoriales, est en hausse par rapport à celui de l’exercice précédent. Le budget du Sénat, pour l’exercice 2022, était en effet de 15 ,162 milliards de FCFA. Le même que pendant les deux exercices précédents, à savoir 2021 et 2020.

Théoriquement, le rôle du sénateur est fondamental dans une démocratie. Mais dans les faits et au regard de son efficacité, au Cameroun, le Sénat est sujet à caution.
Depuis l’instauration du Sénat, le Cameroun, cette institution n’a jamais eu d’impact tant sur la sphère législative que dans le contrôle de l’action gouvernementale.

En plus,  le Sénat tel que mis en place au Cameroun n’a pas lieu d’être, étant donné l’état actuel du processus de décentralisation, celui-ci ne saurait en l’absence de l’objet à représenter accomplir véritablement son rôle de représentant de Collectivités Territoriales Décentralisées à savoir les régions. 

Plus encore, les Camerounais avaient beaucoup d’attentes quant à l’accélération du processus de décentralisation entamé depuis 1996. Pour le Camerounais lambda, rien n’a réellement évolué.

Hormis la question de gestion de la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat (laquelle question peut être transférée par des dispositions légales à l’assemblée nationale), le Sénat ne sert strictement à rien pour un pays tel que le Cameroun

Disons-le donc tout net et soyons également réaliste : Dans le contexte qui est aujourd’hui le nôtre, on est en droit de se demander à quoi peut bien servir cette institution. Oui, quelle valeur ajoutée, cette deuxième Chambre a apporté à notre « démocratie » ?  

Le Sénat au Cameroun n’est qu’une caisse à résonance et institution budgétivore. 

Il a été créé pour  récompenser et de « caser » des amis politiques. C’est une institution fantôme crééé pour faire plaisir aux occidentaux. Le grand perdant c’est le peuple. Il est encore un garage à récycler un personnel politique laissé au rancart

Le Sénat coûte à l’Etat environ 16 milliards de FCFA ( Chiffres , Audit FMI 2021) par an. Son caractère budgétivore est pointé du doigt. De nombreux secteurs sociaux méritent mieux de bénéficier de cette manne de 16 milliards de FCFA. 

De 2013 à ce jour, le Cameroun a dépensé près de 100 milliards de Franc CFA pour faire fonctionner le Sénat.

A l’heure où le Cameroun est hyper endetté, où les populations manquent d’eau et d’électricité, où les populations meurent encore de choléra,où les routes n’ont plus que de nom,  la République ne devrait-elle pas commencer par montrer l’exemple dans l’exécution de « la rigueur » en évitant des dépenses inutiles ?

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures.

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures. Ce qui est fâcheux.

Il faut communiquer pour ne pas laisser la place au doute.

Il faut rassurer que ce qui est à la base des actions de boycott c’est la quête d’une justice que l’on applique soi-même déjà dans la façon de boycotter les artistes.

Je ne serai jamais d’accord avec le deux poids deux mesures que je dénonce. Mais je ne suis pas d’accord que certains traitent la BAS d’organisation tribaliste. Cette accusation est non seulement fausse, en plus elle est inspirée par la malhonnêteté. Pourquoi je le dis ?

Parce que la BAS a chassé Mme Ketcha Courtes d’une église en France en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Mme Ketcha est Ministre et membre du gouvernement Camerounais. Elle est de l’Ouest. La même BAS à bel et bien boycotté des chefs traditionnels de l’Ouest qui étaient en tournée en Europe. Ça c’est un fait. Des vidéos l’attestant sont en circulation sur la toile.

Pour qui sait ce que représente un chef traditionnel Chef les Bamileke , je pense qu’il serait simplement malhonnête de prétendre que la BAS est une organisation tribaliste. Par ailleurs, il est peu probable que la BAS boycott des artistes comme Lady Ponce ou Longue Longue par exemple qui ne sont pas Bamileke. Pourquoi donc ? Par ce que Longue Longue à toujours dénoncé les injustices au Cameroun et que Lady Ponce a commencé à le faire.

Tout ce qui précède bat en brèche la thèse selon laquelle la BAS agirait sur une base tribaliste. Il s’agit d’une thèse émotionnelle qui ne découle d’aucun raisonnement rationnel et qui ne résiste à aucune vérification sérieuse comme nous l’avons vu plus haut.

Donc la BAS n’est pas une organisation tribaliste. C’est une organisation qui exige la justice, la liberté et la démocratie pour le bien être de toutes les ethnies du Cameroun. Car la liberté et la justice sont des valeurs universelles et leur exigence ne saurait être une faveur qu’on demande d’accorder à une ethnie.

Pour autant, AFDD est-elle pour le boycott des artistes ?

D’un point de vue strictement personnel je dirais non. Je suis contre le boycott des artistes et tout ce qui enfreint la liberté. Mais je salue le combat de la BAS qui exige la démocratie, la justice, le respect des droits de l’homme, la fin des détournements des fonds publics ou des fraudes électorales systématiques au Cameroun. C’est un combat noble que je respecte profondément car c’est un combat au service de l’intérêt général. L’intérêt du peuple, du progrès collectif. C’est un combat pour la grandeur du Cameroun. Et c’est pourquoi pour moi, les membres de la BAS sont de grands patriotes , de véritables héros de la lutte pour l’avènement de l’État de droit et de démocratie au Cameroun. Le fruit de leur noble combat profitera à tout le peuple Camerounais, à toutes les ethnies du Cameroun. Il faut aussi être capable de voir ça.

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