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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: POUR UN AUTRE CAMEROUN ! :: Cameroon news

Lors de mes réflexions sur les sujets les plus variés concernant l’Etat du Cameroun avec mes compatriotes, tous en arrivions au même constat : notre pays, le Cameroun, recèle de formidables atouts mais ses citoyens, tétanisés par une société en plein chaos, en pleine confusion, en plein débandade, voire en plein scandale qu’ils ne comprennent plus

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Infos: Actualités Cameroun :: POUR UN AUTRE CAMEROUN ! :: Cameroon news

Lors de mes réflexions sur les sujets les plus variés concernant l’Etat du Cameroun avec mes compatriotes, tous en arrivions au même constat : notre pays, le Cameroun, recèle de formidables atouts mais ses citoyens, tétanisés par une société en plein chaos, en pleine confusion, en plein débandade, voire en plein scandale qu’ils ne comprennent plus, préfèrent trop souvent se réfugier dans le passé ou de vieilles querelles idéologiques, de vieilles querelles abstraites, plutôt que de prendre leur avenir en main. D’où cette tentation du repli sur soi. Et surtout de l’augmentation du taux de l’absentéisme à toutes les élections.

Le Bâtonnier AKERE MUNA, jardinier de l’espoir, ce jardinier de droit soulignait déjà le danger de la corruption dans notre système de Gouvernance au Cameroun. En homme expérimenté, il y démontrait, à travers le combat de sa vie en tant qu’avocat et surtout, en tant que responsable de Transparency International Cameroun, que l’asservissement à un système, quel qu’il soit, n’est jamais une fatalité. Et la liberté un choix toujours possible, pour peu que l’on sache faire preuve de courage, mais aussi de lucidité.

En 2018, Le Bâtonnier AKERE MUNA candidat à l’élection présidentielle, sa candidature répondait à une véritable attente. De plateaux de TV en débats publics, la voix de Maitre AKERE MUNA, au lieu de s’épuiser, portait chaque jour un peu plus loin, un peu plus haut, un peu plus fort. Touchés par son parcours, émus par sa présence, ébranlés par ses arguments, des centaines, des milliers de Camerounaises et Camerounais qui, à priori, ne se seraient jamais tournés vers lui, commençaient à se demander : « Et s’il avait raison ? Et s’il était L’HOMME DE LA SITUATION ? »

Aujourd’hui, le peuple camerounais sent déjà, et plus que jamais, monter de partout une très forte demande de justice, d’égalité et d’exemplarité dans une société justement si peu humaine, si peu égalitaire et si peu exemplaire. Un formidable dynamisme, une grande inventivité aussi, de la part de beaucoup de citoyens et d’associations de ce pays, désireux de rompre avec les vieux schémas usés, fanés.

Au pays de Rudolf Duala Manga Bell, de Martin-Paul Samba, de Wilhelm Madola Dimalè, de UM Nyobé, de Marcel Bebey Eyidi, de Félix Moumié, de Paul Soppo Priso, etc, nous sentions bien qu’il fallait avant tout des voix pour montrer la voie. Des voix audibles et crédibles afin de rappeler que le cynisme et le défaitisme ne sont pas notre histoire et encore moins notre avenir. C’est ainsi que certains compatriotes de la diaspora et moi-même aux itinéraires politiques et académiques si différents, à même de croiser nos expériences, avons décidé d’unir nos forces pour, chacun dans son domaine, poser son diagnostic et proposer des réponses possibles et crédibles aux grandes questions qui se posent à nous, à notre pays, le Cameroun.

Nous nous sommes mis ensemble comme on réunit une bande d’amis, pour ce que nous sommes, ce que nous pouvons nous apporter mutuellement et apporter à notre pays. Pour notre capacité à nous aider à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et à nous exprimer en hommes et femmes d’expérience avec un langage clair, chaleureux, plutôt qu’en spécialiste. Pour notre force de conviction et notre engagement politique aussi.

Nous sommes persuadés qu’avant de vouloir changer notre pays, le Cameroun, il faut déjà apprendre à se changer soi-même, car si l’intolérance aujourd’hui y progresse, nous savons bien que ce pays n’est pas égoïste, mais juste déboussolé, déstabilisé. En quête de valeurs, en quête de sens, en quête d’identité. En grande souffrance aussi.

Le Cameroun des années 1940 et 60, dans lequel nous pensons toujours évoluer lui aussi est mort, mais cela est si difficile à admettre. La tentation est si forte de fermer les yeux sur ce que nous ne voulons pas voir ! Ce que nous prenons pour des vérités intangibles. Ces faits têtus obligent donc à réévaluer, réadapter, redéfinir nos modèles de vie et de pensée.

Encore une fois, les solutions sont là, à portée de main. A nous de les explorer et d’en débattre collectivement. Contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, les progrès sont déjà là. L’exemple des Printemps arabes, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, nous a montré la toute puissance des peuples lorsqu’ils s’unissent, contre l’action illégitime d’un régime, d’un gouvernement en place.

Le champ des possibles est immense. A chacun maintenant d’y planter sa graine d’espérance. Au jour le jour, grâce à nos actes les plus simples, nous changeons les choses.

Toute la difficulté, à présent, est de convaincre le peuple camerounais rétif et blessé qu’un changement radical n’est plus seulement souhaitable, mais indispensable, vital, urgent. Et surtout possible. Notre avenir, d’autres diraient notre survie, ne se jouera pas dans les deux ans, pas en 2025, pas dans les dix ans, pas dans les vingt ans. Non, il se décide aujourd’hui, maintenant, chez nous, dans notre pays, le Cameroun, dans notre ville ou notre village, dans notre maison. Les systèmes de GOUVERNANCE menés depuis le 08 août 1914 jusqu’à présent ont prouvé leur inefficacité. La question n’est plus de remplacer le RDPC par le SDF, le MRC, l’UPC ou le M.P, mais de changer de système de Gouvernance, de vision. De retrouver une vision, comme nos MARTYRS ont toujours voulu le faire à chacun des grands tournants de notre longue histoire. A nous de décider si nous préférons choisir notre destin ou le subir. A chacun d’entre nous de comprendre que préserver sa liberté de penser et d’agir représente, certes, un risque, mais infiniment moins dangereux que si l’on baissait la garde. Nous pouvons imaginer le modeste citoyen Chinois défiant pacifiquement les tanks de la place Tiananmen, se dresse, frêle et déterminé, face au char d’assaut de la pensée unique, de l’idéologie totalitaire.

Nous devons donc unir nos forces pour rappeler que la souffrance ressentie par beaucoup de nos compatriotes face à la mondialisation, face aussi à la déshumanisation de ce pouvoir RDPC, n’est pas une fatalité. Pour affirmer également que le pessimisme ambiant, entretenu par ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change, n’est pas seulement improductif, mais destructeur pour notre société tout entière.

Nous avons l’absolue certitude qu’il est possible de retrouver un pays apaisé et rassemblé autour d’un nouveau projet fédératif tourné vers le bien-être, la justice et le respect de l’autre en coopération étroite avec les CHEFFERIES TRADITIONNELLES. Cela suppose d’accepter de regarder les vérités en face, de chercher à comprendre les véritables fonctionnements qui régissent nos sociétés africaines, mais aussi nos vies.

Pour rappel, le Cameroun est constitué dans sa grande diversité de groupements ETHNIQUES.

Ni prophètes, ni cyniques et surtout pas naïfs, UTOPISTES au meilleur sens du terme, les compatriotes camerounais de la diaspora et moi-même ne prétendons pas détenir la vérité absolue. Nous ne croyons pas non plus aux solutions miracles, aux incantations, et encore moins aux réponses toutes faites. Nous sommes simplement là pour éclairer nos choix, un peu comme ces amis désintéressés et libres en qui on a confiance, et auxquels nous allons demander, au moment de prendre une décision difficile : « Et toi, qu’est-ce que tu ferais à ma place ? »  Parce que nous vivons sur le même bateau, dans le même pays, et que nous affrontons les mêmes questions, les mêmes contradictions, nous savons bien que la meilleure réponse est d’abord en chacun d’entre nous.

Paris, le 07 mars 2023

CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures.

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures. Ce qui est fâcheux.

Il faut communiquer pour ne pas laisser la place au doute.

Il faut rassurer que ce qui est à la base des actions de boycott c’est la quête d’une justice que l’on applique soi-même déjà dans la façon de boycotter les artistes.

Je ne serai jamais d’accord avec le deux poids deux mesures que je dénonce. Mais je ne suis pas d’accord que certains traitent la BAS d’organisation tribaliste. Cette accusation est non seulement fausse, en plus elle est inspirée par la malhonnêteté. Pourquoi je le dis ?

Parce que la BAS a chassé Mme Ketcha Courtes d’une église en France en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Mme Ketcha est Ministre et membre du gouvernement Camerounais. Elle est de l’Ouest. La même BAS à bel et bien boycotté des chefs traditionnels de l’Ouest qui étaient en tournée en Europe. Ça c’est un fait. Des vidéos l’attestant sont en circulation sur la toile.

Pour qui sait ce que représente un chef traditionnel Chef les Bamileke , je pense qu’il serait simplement malhonnête de prétendre que la BAS est une organisation tribaliste. Par ailleurs, il est peu probable que la BAS boycott des artistes comme Lady Ponce ou Longue Longue par exemple qui ne sont pas Bamileke. Pourquoi donc ? Par ce que Longue Longue à toujours dénoncé les injustices au Cameroun et que Lady Ponce a commencé à le faire.

Tout ce qui précède bat en brèche la thèse selon laquelle la BAS agirait sur une base tribaliste. Il s’agit d’une thèse émotionnelle qui ne découle d’aucun raisonnement rationnel et qui ne résiste à aucune vérification sérieuse comme nous l’avons vu plus haut.

Donc la BAS n’est pas une organisation tribaliste. C’est une organisation qui exige la justice, la liberté et la démocratie pour le bien être de toutes les ethnies du Cameroun. Car la liberté et la justice sont des valeurs universelles et leur exigence ne saurait être une faveur qu’on demande d’accorder à une ethnie.

Pour autant, AFDD est-elle pour le boycott des artistes ?

D’un point de vue strictement personnel je dirais non. Je suis contre le boycott des artistes et tout ce qui enfreint la liberté. Mais je salue le combat de la BAS qui exige la démocratie, la justice, le respect des droits de l’homme, la fin des détournements des fonds publics ou des fraudes électorales systématiques au Cameroun. C’est un combat noble que je respecte profondément car c’est un combat au service de l’intérêt général. L’intérêt du peuple, du progrès collectif. C’est un combat pour la grandeur du Cameroun. Et c’est pourquoi pour moi, les membres de la BAS sont de grands patriotes , de véritables héros de la lutte pour l’avènement de l’État de droit et de démocratie au Cameroun. Le fruit de leur noble combat profitera à tout le peuple Camerounais, à toutes les ethnies du Cameroun. Il faut aussi être capable de voir ça.

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