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Infos: Actualités Cameroun :: Paul Biya confirme sa méfiance à l’égard des magistrats de Yaoundé :: Cameroon news
Après avoir fait recours à un juge d’Akonolinga pour inculper certains des suspects de l’affaire Martinez Zogo, dont le lieutenant-colonel Justin Danwe, le Tribunal militaire de Yaoundé vient d’accueillir un juge d’instruction au moins aussi ancien que le Directeur des opérations de la Dgre pour poursuivre l’enquête. Un choix qui intrigue quand on sait que
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2 semaines agoon

Après avoir fait recours à un juge d’Akonolinga pour inculper certains des suspects de l’affaire Martinez Zogo, dont le lieutenant-colonel Justin Danwe, le Tribunal militaire de Yaoundé vient d’accueillir un juge d’instruction au moins aussi ancien que le Directeur des opérations de la Dgre pour poursuivre l’enquête. Un choix qui intrigue quand on sait que la commission d’enquête mixte gendarmerie-police a travaillé loin des regards du parquet général près la Cour d’appel du Centre. Explication.
M. Oyono Ebessa Prosper, juge d’instruction en service au Tribunal de grande et de première instance d’Akonolinga, n’est pas resté très longtemps sous les feux des projecteurs du Tribunal militaire de Yaoundé où l’actualité l’a propulsé. Moins d’une semaine après avoir hérité du dossier de l’affaire Martinez Zogo et inculpé dix suspects parmi les personnes que lui avait présentées le commissaire du gouvernement, le jeune juge a été appelé à reprendre sa vie professionnelle normale.
Par un décret du président de la République signé le 6 mars 2023, le lieutenant-colonel Sikati II Kamwo Florent aimé, jusque-là en service au Tribunal militaire de Bamenda, a été nommé simultanément aux postes de vice-président et de juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé. Cette nomination a sonné le glas de l’arrivée quelque peu insolite du magistrat de 2ème grade au Tribunal militaire de Yaoundé.
Ainsi, la juridiction d’exception qui ne comptait aucun juge militaire en capacité d’instruire le dossier concernant le lieutenant-colonel Justin Danwe, c’est-à-dire d’un grade et d’une expérience à ce grade au moins équivalents a été mise à jour. L’oiseau rare qu’on semblait attendre depuis de longue semaines pour s’occuper de l’instruction du dossier de l’affaire Martinez Zogo, mais dont la nomination avait été précédée par la rumeur, s’est donc enfin posé. Le lieutenant-colonel Sikati II Kamwo n’aura pas le temps de souffler, puisque les Camerounais attendent avec impatience que l’information judiciaire se fasse pour livrer son verdict sur les personnes accusées d’avoir participé à la fin brutale de l’homme des médias. De fait, alors que certains pronostiquent que les inculpés déjà connus sont inutilement emprisonnés et méritent d’être élargir, d’autres s’impatientent de voir leurs rangs s’épaissir à travers de nouvelles inculpations.
Le juge militaire Sikati II Kamwo n’a pas été nommé de façon solitaire dans le décret présidentiel du 6 mars 2023. C’est en fait en tout 14 juges, tous de l’ordre militaire, qui ont bénéficié du redéploiement décidé par le chef de l’Etat. Et d’ailleurs, quatre jours plus tard, un autre texte du chef de l’Etat décidait des mouvements dans les parquets des juridictions militaires du pays. Personne n’est cependant dupe, sur le fait que c’est la gestion de l’affaire Zogo qui a été à l’origine du redéploiement par le haut commandement de l’Armée, en deux temps, des magistrats militaires. Mais tous ces mouvements, loin d’être inévitables, semblent s’inscrire dans une logique de méfiance que la présidence de la République affiche depuis quelques semaines à l’égard des magistrats en service à Yaoundé.
Commission mixte
En effet, si la loi du 12 juillet 2017 portant code de justice militaire prévoit, en son article 17, que «le juge d’instruction chargé d’un dossier et les membres de la formation de jugement doivent, pour ceux qui font partie des forces de défense, avoir au moins le grade de l’inculpé, du prévenu ou de l’accusé le plus gradé.» Cette disposition ne concerne guère les juges de l’ordre judiciaire civil lorsqu’ils sont en service dans les juridictions militaires. Or, le Tribunal militaire de Yaoundé compte plusieurs juges de l’ordre civil, parmi lesquels de hauts magistrats. Chose curieuse : tous ces juges civils ont été royalement esquivés par le dossier Martinez Zogo. Le président de ladite juridiction, sans doute instruit de faire sans les juges d’instructions à sa disposition, s’est donc reposé sur le président Oyono Ebessa, avant que le juge Sikati II Kamwo ne bénéficie de l’onction présidentielle pour être commis à la suite de la tâche.
D’ailleurs, aucun juge de la place de Yaoundé, qui en compte pourtant des tonnes, ne semble avoir bénéficié d’une quelconque grâce devant le président du Tribunal militaire de Yaoundé (et de la chaine administrative placée sur la verticale de sa hiérarchie), qui a donc dû aller chercher à Akonolinga… En attendant.
Pour curieuse qu’elle puisse paraître, l’idée de confier le dossier Zogo à un juge d’instruction venu d’ailleurs et de faire nommer dans la foulée des magistrats dans l’urgence, s’inscrit dans la logique inaugurée par l’entrée en scène du président de la République dans l’affaire de la disparition effroyable de l’homme des médias. Rappelons que le 27 janvier 2023, alors que des enquêtes concurrentes de la police et de la gendarmerie étaient déjà lancées, une correspondance signée du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, et adressée «sur très hautes instructions du chef de M. le président de la République» au secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la gendarmerie, demandait à ce dernier «de bien vouloir ouvrir une enquête, en collaboration avec le Dgsn, sur les circonstances du décès [de M. Arsène Salomon Mbani Zogo, dit Martinez Zogo] et d’en établir les responsabilités».
C’est ainsi que naquit la fameuse commission d’enquête mixte gendarmerie-police, qui a tenu l’opinion publique nationale en haleine quasiment un mois durant, dans le cadre d’une enquête préliminaire palpitante jusqu’au déferrement définitif, après deux tentatives infructueuses, des suspects de l’affaire devant le commissaire du gouvernement. En fait, l’activité de cette commission d’enquête mixte s’est traduite par la mise à l’écart total du parquet général près la Cour d’appel du Centre et tous les parquets des tribunaux d’instance de son ressort de compétence, de toute chose en rapport avec l’affaire de la disparition brutale du célèbre animateur radio. Il s’agit donc à tout le moins d’un désaveu poli des responsables judiciaires de la région du Centre, mais aussi et surtout du ministre de la Justice, transformé en simple spectateur de ce dossier sensible au bénéfice de la présidence de la République.
Parquets snobés
D’ailleurs, le communiqué du secrétaire général de la présidence de la République rendu public le 2 février 2023, conforte aux yeux du public au moins la mise à l’écart du Garde des Sceaux et de certains de ses hommes de confiance dans le suivi de l’affaire Martinez Zogo. C’est ce communiqué qui rend publique «l’arrestation de plusieurs personnes dont l’implication dans ce crime odieux est fortement suspecte» avant d’annoncer que «les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo». Cette publicité à un moment où l’opinion publique est informée par diverses sources de la possible implication du Garde des Sceaux dans la disparition de l’homme des médias, n’est pas pour atténuer les choses.
La situation ainsi créée de distance, à défaut de la méfiance, entre la présidence de la République et la Chancellerie ne va pas sans réduire la marge de manœuvre des parquets de Yaoundé sur les activités de certains officiers de police judiciaire, y compris sur des dossiers n’ayant aucun rapport direct avec l’assassinat de l’animateur d’Amplitude FM. En effet, le Service central des recherches judiciaires du SED va en profiter pour engager quantités de dossiers en veilleuse en rapport avec certaines personnalités soupçonnées interpellées en snobant quasiment la justice. Il en est ainsi du dossier du dégrèvement de la dette fiscale de Vision 4 Télévision SA par le Minfi mais aussi une transaction ayant permis au même homme d’affaires de recevoir une indemnisé suspecte à hauteur de 8 milliards de francs des caisses de l’Etat dont votre journal rend compte depuis un moment.
Dans les milieux de la magistrature, plusieurs personnes s’interrogent sur le sort des enquêtes ainsi déclenchées, qui sont du champ du Tribunal criminel spécial (TCS), dès lors qu’elles ne sont pas diligentées sous le contrôle du parquet général qui a à ses coté toute une unité d’officiers de police judiciaire commis aux enquêtes touchant au rapt de la fortune publique. A ce jour, personne ne semble avoir la réponse face à cette question lancinante. Seule une redistribution des cartes dans les juridictions avec un redéploiement, ailleurs, des magistrats suspectés d’être aux ordres du couple Laurent Esso/Jean Pierre Amougou Bélinga, est susceptible d’éviter la grave crise judiciaire qui se noue tout doucement mais très sûrement. Et la question devient incontournable : à quand la tenue d’une réunion du Conseil supérieur de la magistrature ? A quand le remaniement ministériel ? Il n’est pas sûr que Paul Biya lui-même ait la réponse.

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Infos: Actualités Cameroun :: Le TCS refuse de libérer les biens saisis de Basile Atangana Kouna :: Cameroon news
Le recours introduit par l’ancien ministre au Tribunal criminel spécial, pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens pendant dans le cadre des deux procédures judiciaires qui le concernaient jadis devant la juridiction, a été rejeté. Bien qu’ayant bénéficié d’un arrêt des poursuites après avoir remboursé 1,2 milliard de francs mis à sa
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2 jours agoon
mars 25, 2023
Le recours introduit par l’ancien ministre au Tribunal criminel spécial, pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens pendant dans le cadre des deux procédures judiciaires qui le concernaient jadis devant la juridiction, a été rejeté. Bien qu’ayant bénéficié d’un arrêt des poursuites après avoir remboursé 1,2 milliard de francs mis à sa charge, il estime que l’arrêt le remettant en liberté est muet sur son patrimoine saisi.
M. Atangana Kouna Basile n’est pas au bout de ses peines devant le Tribunal criminel spécial (TCS). Le 17 mars 2023, les juges du TCS ont rejeté le recours introduit par l’ancien ministre pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens dans le cadre des deux procédures judiciaires l’ayant concerné devant la juridiction. Les juges soutiennent qu’ils ne peuvent pas modifier un arrêt conformément à l’article 457 du code de procédure pénale qui stipule «[qu’en] l’absence d’appel incident du ministère public, la Cour ne peut pas modifier la décision du tribunal dans un sens préjudiciable à l’appelant, excepté dans les cas prévus à l’article 456». Le tribunal a ensuite estimé que le recours de l’ancien ministre ne spécifie pas la disposition de l’arrêt qu’il faut interpréter. C’est la raison pour laquelle les juges se sont tout simplement opposés à modifier l’arrêt contesté du TCS.
Signalons que si Basile Atangana avait bénéficié d’un arrêt des poursuites qui avait abouti à sa remise en liberté le 29 juillet 2022, après quatre ans de détention, il est revenu devant la juridiction cette fois avec la casquette de plaignant. L’ancien ministre réclame en fait la levée des saisies pratiquées sur certains de ses biens saisis pendant l’information judiciaire lors des poursuites judiciaires lancées contre sa personne.
En fait, l’ancien membre du gouvernent a introduit une requête devant le TCS pour solliciter «l’interprétation d’un arrêt». Certes, l’arrêt querellé du TCS avait ordonné la levée du mandat de détention provisoire sur la base duquel M. Atangana Kouna avait été écroué à la prison centrale de Yaoundé le 23 mars 2018, mais les juges de cette juridiction s’étaient limités à dire, sans être exhaustif, que l’ancien ministre est déchu de certains droits à inscrire dans son casier judiciaire. La collégialité n’avait pas donné la liste des différents droits dont ne jouit plus l’ancien ministre et n’avait pas indiqué la durée de la déchéance. Surtout, le tribunal n’avait pas précisé le sort réservé aux multiples biens de l’ancien ministre saisis alors que les enquêtes le concernant étaient en cours. C’est ce flou portant sur ce dernier point précisément que M. Atangana Kouna a demandé au TCS de clarifier.
Le 2 mars 2023, Me Sack, l’avocat de l’ancien ministre, a défendu la requête de son client. Il a expliqué qu’une décision d’arrêt des poursuites a pour conséquence, de manière générale, la caducité de tous les actes pris auparavant contre l’accusé à toutes les étapes antérieures de la procédure judiciaire. D’après lui, il s’agit, entre autres, du mandat de détention provisoire et des scellés opérés sur les comptes bancaires et autres biens de Basile Atangana Kouna, puisqu’il s’agit de lui. Dans sa requête, l’avocat demande au TCS d’insérer dans la décision d’arrêt des poursuites querellée une précision portant sur la restitution des biens saisis ou d’ordonner tout simplement la main levée sur les avoirs saisis de son client pour permettre à ce dernier d’en jouir de nouveau.
1,2 milliard…
D’après Me Sack, toutes les institutions bancaires et autres «tiers détenteurs» des avoirs de M. Atangana Kouna refusent de les lui restituer. Ils soutiennent que la décision d’arrêt des poursuites prise en faveur de l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie ne parle pas et n’ordonne pas la restitution des biens saisis. Après avoir écouté l’avocat de M. Atangana Kouna, le tribunal a donné la parole au représentant du parquet. Ce dernier a expliqué que la décision d’arrêt des poursuites ne souffre d’aucune ambiguïté dans son interprétation et que la requête de l’ancien ministre est sans objet. Au terme des débats, le collégialité en charge de l’examen du dossier avait promis de se prononcer sur la demande de M. Atangana Kouna le vendredi 17 mars 2023. C’est ce qui a été fait.
Rappelons que Basile Atangana Kouna, ancien directeur général de la Camwater, avait recouvré sa liberté totale après avoir remboursé à l’Etat du Cameroun la somme d’un peu plus de 1,2 milliard de francs pour laquelle il faisait l’objet d’un second procès devant le TCS. De l’argent qu’il était accusé d’avoir distrait pendant son séjour à la tête de Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) entre 2002 et 2012. Une précédente décision d’arrêt des poursuites avait déjà profité à l’ancien DG de Camwater après que son co-accusé, le Belge Jacques Massart ait restitué à l’Etat la somme de 1,7 milliard de francs représentant le montant des fonds publics que les deux compères étaient accusés d’avoir détournés.
Mais les juges avaient décidé de le priver de la jouissance de certains droits civique et politique et n’avaient pas ordonné la restitution de ses nombreux biens saisis pendant les enquêtes. Mme Bahounoui Batende et ses collègues s’étaient limités à dire que l’examen de la procédure allait se poursuivre avec les autres accusés. Il s’agit de Jean William Sollo, le successeur de M. Atangana Kouna à la tête de la Camwater. M. Sollo est accusé du supposé détournement global d’un peu plus de 3,6 milliards de francs opéré, selon l’accusation, pendant sa période de gestion dans l’entreprise publique entre 2012 et 2016. Il répond des faits allégués aux côtés de son ancien directeur des affaires administratives et financières, Dieudonné Maah, et de trois entrepreneurs: Victor Atangana Stanislas, Jean Parfait Koe et René Martin Mbida. Tous sont incarcérés à la prison centrale de Yaoundé.
La liste des biens saisis de M. Atangana Kouna
1 Parc automobile
Dans ses domiciles de Yaoundé et de douala.
1 véhicule Mercedes Benz immatriculé CE 014 FS (noir)
2 véhicules mini Morris CE 010 FS de son épouse, Mme Atangana née Mengue Aline au quartier Ntougou au Golf à Yaoundé
1 véhicule Mercedes Benz ML 350 4 matic (marron)
2 véhicules Mercedes Benz classic (noirs)
3 véhicules Mercedes benz classic (noir)
3 véhicules Lexus LS 460 (noirs)
5 Porches (noir)
6 Toyota Camry.
-Garage Okala OKala Désiré à Mbankomo (beau-frère du concerné)
1 Toyota Prado accidentée (noir)
1 Hyundai Santa FÉ (noir)
-Garage Ets cima à Ekié à Yaoundé tenu par Ekédina Chibiéréré (un nigérian)
1 Toyota land cruiser v8 (noir)
2 Dodge caliber (noir)
3 Renault versatis (noir)
-Garage christ-auto au quartier mvog-ada à Yaoundé
1 Volkswagen touareg (noir).
2 numéraires en monnaies étrangères et en francs dans le coffre-fort de son domicile à Yaoundé :
357 billets de 5 euros (1785 €) soit près de 1 170883 francs.
1385 billets de 10 € (13850 €) soit plus de 9 millions de francs.
6391 billets de 20 € (127820 €) soit près de84 millions de francs.
3950 billets de 50 euros (197500 €), soit plus de 130 millions de francs.
1659 billets de 100 € (165900 €), soit plus de 108 millions de francs.
892 € billets de 200 € (178400 €), soit près de 117 millions de francs.
1380 billets de 500 € (690000 €), soit plus de 452 millions de francs
364 billets de 100 dollars américains (36.400 dollars américains), soit plus de 23 millions de francs.
84 billets de 50 dollars américains (4.200 dollars américains), soit près de 2,8 millions de francs.
17 billets de 20 dollars américains (340 dollars américains), soit près de 220.000 francs.
1billet de 10 dollars américains, soit 6.500 francs.
5 billets de 20 dollars canadiens (100 dollars canadiens), soit plus de 50.000 francs.
2 billets de 10 dollars canadiens (20 dollars canadiens), soit plus de 12.000 francs.
12 billets de 20 livres sterling £ (240 livres £), soit près de 189.000 francs.
1 billet de 1000 francs suisse, soit plus de 671.000 francs.
4 billets de 200 francs suisse (800 francs suisse), soit plus de 537093 francs.
3 numéraires saisis à la SCB sur ses 6 comptes bancaires en francs : 5 millions, 50 millions, 16 millions, 37 millions, 10 millions et 635.000.
4-compte bancaire de Mispa Atangana Kouna (sa fille) à la Bgfi Bank : 127 millions en francs.
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Infos: Actualités Cameroun :: Le TCS refuse de libérer les biens saisis de Basile Atangana Kouna :: Cameroon news
Le recours introduit par l’ancien ministre au Tribunal criminel spécial, pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens pendant dans le cadre des deux procédures judiciaires qui le concernaient jadis devant la juridiction, a été rejeté. Bien qu’ayant bénéficié d’un arrêt des poursuites après avoir remboursé 1,2 milliard de francs mis à sa
Published
2 jours agoon
mars 25, 2023
Le recours introduit par l’ancien ministre au Tribunal criminel spécial, pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens pendant dans le cadre des deux procédures judiciaires qui le concernaient jadis devant la juridiction, a été rejeté. Bien qu’ayant bénéficié d’un arrêt des poursuites après avoir remboursé 1,2 milliard de francs mis à sa charge, il estime que l’arrêt le remettant en liberté est muet sur son patrimoine saisi.
M. Atangana Kouna Basile n’est pas au bout de ses peines devant le Tribunal criminel spécial (TCS). Le 17 mars 2023, les juges du TCS ont rejeté le recours introduit par l’ancien ministre pour solliciter la levée des saisies pratiquées sur ses biens dans le cadre des deux procédures judiciaires l’ayant concerné devant la juridiction. Les juges soutiennent qu’ils ne peuvent pas modifier un arrêt conformément à l’article 457 du code de procédure pénale qui stipule «[qu’en] l’absence d’appel incident du ministère public, la Cour ne peut pas modifier la décision du tribunal dans un sens préjudiciable à l’appelant, excepté dans les cas prévus à l’article 456». Le tribunal a ensuite estimé que le recours de l’ancien ministre ne spécifie pas la disposition de l’arrêt qu’il faut interpréter. C’est la raison pour laquelle les juges se sont tout simplement opposés à modifier l’arrêt contesté du TCS.
Signalons que si Basile Atangana avait bénéficié d’un arrêt des poursuites qui avait abouti à sa remise en liberté le 29 juillet 2022, après quatre ans de détention, il est revenu devant la juridiction cette fois avec la casquette de plaignant. L’ancien ministre réclame en fait la levée des saisies pratiquées sur certains de ses biens saisis pendant l’information judiciaire lors des poursuites judiciaires lancées contre sa personne.
En fait, l’ancien membre du gouvernent a introduit une requête devant le TCS pour solliciter «l’interprétation d’un arrêt». Certes, l’arrêt querellé du TCS avait ordonné la levée du mandat de détention provisoire sur la base duquel M. Atangana Kouna avait été écroué à la prison centrale de Yaoundé le 23 mars 2018, mais les juges de cette juridiction s’étaient limités à dire, sans être exhaustif, que l’ancien ministre est déchu de certains droits à inscrire dans son casier judiciaire. La collégialité n’avait pas donné la liste des différents droits dont ne jouit plus l’ancien ministre et n’avait pas indiqué la durée de la déchéance. Surtout, le tribunal n’avait pas précisé le sort réservé aux multiples biens de l’ancien ministre saisis alors que les enquêtes le concernant étaient en cours. C’est ce flou portant sur ce dernier point précisément que M. Atangana Kouna a demandé au TCS de clarifier.
Le 2 mars 2023, Me Sack, l’avocat de l’ancien ministre, a défendu la requête de son client. Il a expliqué qu’une décision d’arrêt des poursuites a pour conséquence, de manière générale, la caducité de tous les actes pris auparavant contre l’accusé à toutes les étapes antérieures de la procédure judiciaire. D’après lui, il s’agit, entre autres, du mandat de détention provisoire et des scellés opérés sur les comptes bancaires et autres biens de Basile Atangana Kouna, puisqu’il s’agit de lui. Dans sa requête, l’avocat demande au TCS d’insérer dans la décision d’arrêt des poursuites querellée une précision portant sur la restitution des biens saisis ou d’ordonner tout simplement la main levée sur les avoirs saisis de son client pour permettre à ce dernier d’en jouir de nouveau.
1,2 milliard…
D’après Me Sack, toutes les institutions bancaires et autres «tiers détenteurs» des avoirs de M. Atangana Kouna refusent de les lui restituer. Ils soutiennent que la décision d’arrêt des poursuites prise en faveur de l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie ne parle pas et n’ordonne pas la restitution des biens saisis. Après avoir écouté l’avocat de M. Atangana Kouna, le tribunal a donné la parole au représentant du parquet. Ce dernier a expliqué que la décision d’arrêt des poursuites ne souffre d’aucune ambiguïté dans son interprétation et que la requête de l’ancien ministre est sans objet. Au terme des débats, le collégialité en charge de l’examen du dossier avait promis de se prononcer sur la demande de M. Atangana Kouna le vendredi 17 mars 2023. C’est ce qui a été fait.
Rappelons que Basile Atangana Kouna, ancien directeur général de la Camwater, avait recouvré sa liberté totale après avoir remboursé à l’Etat du Cameroun la somme d’un peu plus de 1,2 milliard de francs pour laquelle il faisait l’objet d’un second procès devant le TCS. De l’argent qu’il était accusé d’avoir distrait pendant son séjour à la tête de Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) entre 2002 et 2012. Une précédente décision d’arrêt des poursuites avait déjà profité à l’ancien DG de Camwater après que son co-accusé, le Belge Jacques Massart ait restitué à l’Etat la somme de 1,7 milliard de francs représentant le montant des fonds publics que les deux compères étaient accusés d’avoir détournés.
Mais les juges avaient décidé de le priver de la jouissance de certains droits civique et politique et n’avaient pas ordonné la restitution de ses nombreux biens saisis pendant les enquêtes. Mme Bahounoui Batende et ses collègues s’étaient limités à dire que l’examen de la procédure allait se poursuivre avec les autres accusés. Il s’agit de Jean William Sollo, le successeur de M. Atangana Kouna à la tête de la Camwater. M. Sollo est accusé du supposé détournement global d’un peu plus de 3,6 milliards de francs opéré, selon l’accusation, pendant sa période de gestion dans l’entreprise publique entre 2012 et 2016. Il répond des faits allégués aux côtés de son ancien directeur des affaires administratives et financières, Dieudonné Maah, et de trois entrepreneurs: Victor Atangana Stanislas, Jean Parfait Koe et René Martin Mbida. Tous sont incarcérés à la prison centrale de Yaoundé.
La liste des biens saisis de M. Atangana Kouna
1 Parc automobile
Dans ses domiciles de Yaoundé et de douala.
1 véhicule Mercedes Benz immatriculé CE 014 FS (noir)
2 véhicules mini Morris CE 010 FS de son épouse, Mme Atangana née Mengue Aline au quartier Ntougou au Golf à Yaoundé
1 véhicule Mercedes Benz ML 350 4 matic (marron)
2 véhicules Mercedes Benz classic (noirs)
3 véhicules Mercedes benz classic (noir)
3 véhicules Lexus LS 460 (noirs)
5 Porches (noir)
6 Toyota Camry.
-Garage Okala OKala Désiré à Mbankomo (beau-frère du concerné)
1 Toyota Prado accidentée (noir)
1 Hyundai Santa FÉ (noir)
-Garage Ets cima à Ekié à Yaoundé tenu par Ekédina Chibiéréré (un nigérian)
1 Toyota land cruiser v8 (noir)
2 Dodge caliber (noir)
3 Renault versatis (noir)
-Garage christ-auto au quartier mvog-ada à Yaoundé
1 Volkswagen touareg (noir).
2 numéraires en monnaies étrangères et en francs dans le coffre-fort de son domicile à Yaoundé :
357 billets de 5 euros (1785 €) soit près de 1 170883 francs.
1385 billets de 10 € (13850 €) soit plus de 9 millions de francs.
6391 billets de 20 € (127820 €) soit près de84 millions de francs.
3950 billets de 50 euros (197500 €), soit plus de 130 millions de francs.
1659 billets de 100 € (165900 €), soit plus de 108 millions de francs.
892 € billets de 200 € (178400 €), soit près de 117 millions de francs.
1380 billets de 500 € (690000 €), soit plus de 452 millions de francs
364 billets de 100 dollars américains (36.400 dollars américains), soit plus de 23 millions de francs.
84 billets de 50 dollars américains (4.200 dollars américains), soit près de 2,8 millions de francs.
17 billets de 20 dollars américains (340 dollars américains), soit près de 220.000 francs.
1billet de 10 dollars américains, soit 6.500 francs.
5 billets de 20 dollars canadiens (100 dollars canadiens), soit plus de 50.000 francs.
2 billets de 10 dollars canadiens (20 dollars canadiens), soit plus de 12.000 francs.
12 billets de 20 livres sterling £ (240 livres £), soit près de 189.000 francs.
1 billet de 1000 francs suisse, soit plus de 671.000 francs.
4 billets de 200 francs suisse (800 francs suisse), soit plus de 537093 francs.
3 numéraires saisis à la SCB sur ses 6 comptes bancaires en francs : 5 millions, 50 millions, 16 millions, 37 millions, 10 millions et 635.000.
4-compte bancaire de Mispa Atangana Kouna (sa fille) à la Bgfi Bank : 127 millions en francs.
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Infos: Actualités Cameroun :: DOUALA : PAR JALOUSIE, UN HOMME BRULE LE VISAGE DE SON EX PETITE AMIE AVEC DE L’ACIDE :: Cameroon news
La jeune dame a rompu avec cet homme il y a quelques mois, elle s’est mise dans une nouvelle relation, ce que n’a pas accepté son ex compagnon. «L’acide oooh sur ma face» c’est le cri de la jeune femme qui alerte ses voisines dans la cité, après son agression par son ex petit ami
Published
2 jours agoon
mars 25, 2023
La jeune dame a rompu avec cet homme il y a quelques mois, elle s’est mise dans une nouvelle relation, ce que n’a pas accepté son ex compagnon.
«L’acide oooh sur ma face» c’est le cri de la jeune femme qui alerte ses voisines dans la cité, après son agression par son ex petit ami, qui lui a versé de l’acide sur le visage pour des raisons de jalousie sentimentale.
Nous l’appellerons Rosine, c’est une jeune dame de 26 ans qui subit les atrocités de la violence basée sur le genre. Nous sommes le vendredi, 17 mars 2023, au quartier PK14 à Douala, à 500 mètres du marché, il est environ 16h, lorsque se déroule cette odieuse scène. C’est une histoire qui s’apparente à une tentative d’assassinat.
Sur le terrain nous avons rencontré les voisines de Rosine qui n’ont pas caché leur stupeur vis-à-vis de ce monsieur aujourd’hui en fuite. Rosine et l’agresseur présumé, vivaient ensemble dans une maison prise en location par elle-même pendant quatre années. Au mois de septembre 2022, la jeune femme décide de se séparer de cet homme pour des raisons dont nous n’avons connaissance. L’homme n’a visiblement pas accepté d’être mis à la porte, sept mois plus tard, il n’a pas réussi à tourner la page.
Le voisinage révèle qu’il proférait des menaces après leur rupture et l’avait mise en garde lorsqu’ils étaient ensemble. « Le gars-là est un démon franchement» s’exclame la voisine la plus proche de Rosine ; « il lui disait comme les blagues hein même quand ils étaient toujours ensemble, que « si tu me quittes je te tue ou tu n’auras plus jamais de gars dans ta vie là ; je vais m’en assurer » jusqu’à voilà ça il a versé l’acide sur la face massaaaah eehhh ».
Après leur séparation, Rosine s’est remise en couple avec un autre homme. Cette nouvelle n’arrangeant pas son ex compagnon, qui jaloux, décide de passer à l’acte afin de mettre en œuvre ses menaces. Il arrive chez la jeune dame, toque à la porte et lorsqu’elle ouvre, il lui verse de l’acide sur le visage et prend la fuite. Avant que les voisines alertées ne sortent pour venir en aide à la victime, l’homme avait déjà disparu dans la nature.
D’après les investigations de Griote Tv, nous avons découvert qu’après la rupture, son ex petit ami l’avait placée sous surveillance. Un jeune ramasseur de sable inconnu du quartier, avait pour mission de rapporter ses moindres faits et geste.
« Le gars qui venait ici enlever le sable chaque fois, je l’ai déjà vu à plusieurs reprises parler et même boire avec l’assassin-là parce que c’est le nom qu’il mérite ; presque chaque soir ils sont au bar à pk13 ; je soupçonne que c’est lui qui a dit au type ci que la fille était dedans (ndlr : dans la maison)», nous rapporte un voisin.
Jusqu’ici nous n’avons aucune nouvelle de la victime qui vit actuellement chez sa maman au quartier village où elle est suivie par des médecins et le présumé agresseur est toujours en fuite.


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