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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: L’HOMME ET LE POUVOIR. :: Cameroon news

Il y a quelques années, en cycle Master, nous avions un cours à l’université de Douala en spécialisation intitulé Anthropologie politique dispensé par un jeune homme, professeur très brillant, enseignant des universités ici et ailleurs. Nous avions dans ce cours un chapitre sur le pouvoir, ce chapitre a été il me semble le meilleur en

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Infos: Actualités Cameroun :: L’HOMME ET LE POUVOIR. :: Cameroon news

Il y a quelques années, en cycle Master, nous avions un cours à l’université de Douala en spécialisation intitulé Anthropologie politique dispensé par un jeune homme, professeur très brillant, enseignant des universités ici et ailleurs. Nous avions dans ce cours un chapitre sur le pouvoir, ce chapitre a été il me semble le meilleur en termes d’enseignement pour nous autres passionnés de politique. Il a été plein d’enseignement mais aussi, il me souvient que nous avions failli nous gâter avec notre enseignant à l’époque lorsque pour illustrer pleinement ses propos, il avait dit lors des échanges sur la nature et les attributs du pouvoir en société que Um Nyobe et ses camarades seraient devenus des dictateurs s’ils avaient eu le pouvoir.

Selon notre enseignant, il était très probable que Um Nyobe après la lutte d’indépendance devienne un dictateur. Pas parce que l’homme avait une tendance autocratique, mais parce que le pouvoir en lui-même pervertit. Il me souvient que certains camarades et moi-même n’avions pas apprécié cette tournure de langage, c’était pour nous inimaginable, impensable au vu de ce que nous connaissions du Mpodol. En ce qui me concerne j’ai fini quelques temps après par donner raison à notre enseignant en faisant des recherches sur la notion du pouvoir et le parcours de bon nombre d’acteurs politiques du temps des indépendances, de l’avènement de la démocratique en Afrique jusqu’à nos jours.

Qu’est-ce que j’en pense aujourd’hui ?

Je m’amuse souvent à dire que le pouvoir peut corrompre même une âme bienveillante. Raison pour laquelle, il est impératif d’associer à tout pouvoir un contre-pouvoir sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives. J’entends ici par contre-pouvoir une force politique, économique ou sociale ayant pour rôle de restreindre l’exercice du pouvoir en place et de proposer une alternative aux décisions d’une autorité. Il suffit de regarder tout près de nous pour voir quelqu’un qui paraissait humble, de très bonne moralité, fréquentable, jusqu’au jour où le pouvoir a toqué à sa porte et du jour au lendemain, il est devenu méconnaissable.

Dans le milieu politique des exemples sont légion, on peut citer entre autres, le cas des présidents Robert Mugabe, Abdoulaye Wade, Idriss Déby Itno … après leur prise de pouvoir ces combattants de la liberté se sont métamorphosés pratiquement, dans le mauvais sens évidemment. Le cas du Zomloa des Zomloa, même celui du président actuel de la fédération camerounaise de football, ou même encore celui du président camerounais Paul Biya sont là pour nous rappeler l’effet néfaste qu’un groupuscule d’idolâtres et d’arrivistes incapables de questionner le management de leur prétendant peut avoir sur ce dernier. Ces leaders peuvent ne pas être de mauvaises personnes à la base, ils sont à l’évidence victimes du pouvoir.

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures.

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures. Ce qui est fâcheux.

Il faut communiquer pour ne pas laisser la place au doute.

Il faut rassurer que ce qui est à la base des actions de boycott c’est la quête d’une justice que l’on applique soi-même déjà dans la façon de boycotter les artistes.

Je ne serai jamais d’accord avec le deux poids deux mesures que je dénonce. Mais je ne suis pas d’accord que certains traitent la BAS d’organisation tribaliste. Cette accusation est non seulement fausse, en plus elle est inspirée par la malhonnêteté. Pourquoi je le dis ?

Parce que la BAS a chassé Mme Ketcha Courtes d’une église en France en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Mme Ketcha est Ministre et membre du gouvernement Camerounais. Elle est de l’Ouest. La même BAS à bel et bien boycotté des chefs traditionnels de l’Ouest qui étaient en tournée en Europe. Ça c’est un fait. Des vidéos l’attestant sont en circulation sur la toile.

Pour qui sait ce que représente un chef traditionnel Chef les Bamileke , je pense qu’il serait simplement malhonnête de prétendre que la BAS est une organisation tribaliste. Par ailleurs, il est peu probable que la BAS boycott des artistes comme Lady Ponce ou Longue Longue par exemple qui ne sont pas Bamileke. Pourquoi donc ? Par ce que Longue Longue à toujours dénoncé les injustices au Cameroun et que Lady Ponce a commencé à le faire.

Tout ce qui précède bat en brèche la thèse selon laquelle la BAS agirait sur une base tribaliste. Il s’agit d’une thèse émotionnelle qui ne découle d’aucun raisonnement rationnel et qui ne résiste à aucune vérification sérieuse comme nous l’avons vu plus haut.

Donc la BAS n’est pas une organisation tribaliste. C’est une organisation qui exige la justice, la liberté et la démocratie pour le bien être de toutes les ethnies du Cameroun. Car la liberté et la justice sont des valeurs universelles et leur exigence ne saurait être une faveur qu’on demande d’accorder à une ethnie.

Pour autant, AFDD est-elle pour le boycott des artistes ?

D’un point de vue strictement personnel je dirais non. Je suis contre le boycott des artistes et tout ce qui enfreint la liberté. Mais je salue le combat de la BAS qui exige la démocratie, la justice, le respect des droits de l’homme, la fin des détournements des fonds publics ou des fraudes électorales systématiques au Cameroun. C’est un combat noble que je respecte profondément car c’est un combat au service de l’intérêt général. L’intérêt du peuple, du progrès collectif. C’est un combat pour la grandeur du Cameroun. Et c’est pourquoi pour moi, les membres de la BAS sont de grands patriotes , de véritables héros de la lutte pour l’avènement de l’État de droit et de démocratie au Cameroun. Le fruit de leur noble combat profitera à tout le peuple Camerounais, à toutes les ethnies du Cameroun. Il faut aussi être capable de voir ça.

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