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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: Assassinat de Zogo : un crime d’État ? :: Cameroon news

J’ai appris à lire avec les aventures de Blek le Roc (un grand baraqué aux cheveux dorés) et de Miki le Ranger (un maigrichon de cowboy à la gâchette très rapide, bel homme brun). Il y en avait d’autres. Mais ces deux justiciers blancs européens qui semblaient, avec leurs drôles de coéquipiers, vaincre tous les

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Infos: Actualités Cameroun :: Assassinat de Zogo : un crime d’État ? :: Cameroon news

J’ai appris à lire avec les aventures de Blek le Roc (un grand baraqué aux cheveux dorés) et de Miki le Ranger (un maigrichon de cowboy à la gâchette très rapide, bel homme brun). Il y en avait d’autres. Mais ces deux justiciers blancs européens qui semblaient, avec leurs drôles de coéquipiers, vaincre tous les méchants qui venaient menacer la stabilité des Amériques occupées étaient mes préférés. De mon Cameroun natal, ils étaient toujours les bons « les acteurs » et jamais les chefs bandits, les méchants, jusqu’au jour où j’ai découvert ce que signifiait le néocolonialisme: une façon très, très, très simple de se redorer le blason après avoir bêtisé. 

Car si le colonialisme est l’exploration des terres exotiques vierges, et leur pénétration pour maîtriser et conquérir tous ses recoins, le nouveau colonialisme a toujours l’air innocent, il n’exploite plus, mais fait tout pour maintenir le pouvoir sur ses terres déviergées, ces terres conquises. Cet ainsi que Blek et Miki se présentaient en sauveurs venus rectifier les crimes de leurs ancêtres et de leurs contemporains d’ailleurs ; ils luttaient aussi bien contre les méchants « Tuniques rouges », ces soldats du Roi d’Angleterre venus coloniser les Amériques, que les « méchants Indiens » qui n’en étaient vraiment pas des Indiens d’ailleurs, mais des Autochtones d’Amérique. On le sait aujourd’hui. Les acteurs d’hier étaient les méchants d’aujourd’hui, mais bon, pas tout à fait. Mais nous ne découvrirons la complexité de leur position que bien plus tard ! Ils n’étaient pas pires que les colons. 

Ils étaient des colons avec des mots charmants. Ils n’étaient pas des saints, mais tout de même, ils parvenaient à régler leurs comptes à quelques autres criminels qui voulaient, eux aussi, une partie de la manne coloniale. Je me suis ensuite nourri de SAS de Gérard de Villiers. Captivante lecture, les aventures de Son Altesse sérénissime le Prince Malko Linge, agent secret de la fameuse Central Intelligence Agency (CIA). SAS m’apprit que la vie n’était jamais et ne pourrait jamais être une affaire simpliste (je n’ai pas dit simple). Dans les affaires de la vie, il faut toujours poser des questions difficiles, car 1+1 n’est presque jamais égale à 2. 

Colombo, l’inspecteur de la série télévisée du même nom, viendra confirmer cette formation de lecteur attentif. Ces deux personnages ont nourri mon adolescence, l’un dans le polar d’espionnage qui me transportait dans des mondes et des univers qui ressemblaient bien à mon Cameroun d’aujourd’hui, de Bagdad à Istanbul, de Moscou à Tunis en passant par San Antonio ou Port-au-Prince ; et l’autre, avec sa veste pardessus kaki et son regard toujours perdu, un oeil vers le Nord et l’autre vers le Sud-Ouest, m’entraînait dans les demeures huppées des richissimes Américains. On se dirait à notre Yaoundé d’aujourd’hui, dans les belles villas de Bastos, Étoudi, et Santa Barbara, etc. Ici, nous comprendrons que l’histoire d’un homme marié qui meurt pendant le cambriolage de sa maison en présence de sa femme qui s’en sortirait avec quelques écorchures serait aussi bien mystérieuse que la mort d’un des membres du couple à la suite d’un accident de voiture avec les mêmes écorchures ; rien n’est élémentaire, même pas la fatalité. 

Ici et là, il aurait toujours une question surprenante qui surviendrait avant la fin de l’histoire. Il y avait toujours un élément, un tout petit détail qu’on avait oublié, par négligence ou par ignorance. Il avait toujours un élément inattendu, car la vie n’est pas si simple que ça, jamais ! La vie ne saurait être réduite à la simplicité, surtout quand il s’agit d’un « crime d’État, » un gros mot que j’ai entendu prononcer l’autre jour par un journaliste de RSF sur TV5. Un crime d’État, dans les polars tout comme dans la vie de tous les jours, n’est donc pas, a priori, une simple affaire. Il est fondamentalement organisé, avec des tournures inattendues, de mystères, des fausses pistes, etc. Ce qu’on s’attendrait à être une opération mentale simple, par exemple que 1+1=2, s’avérerait toujours, et cela de manière inéluctable, injuste, pas faux, mais pas vraie non plus, paradoxalement injuste. En plus, à 100% généralement, ce n’est point là où tout le monde regarde que la solution ou l’énigme du crime se trouverait. Il faudra chercher ailleurs, souvent même, selon Colombo, là où l’on pense le moins sinon ce serait trop simpliste… 

Un crime d’État aurait toujours des ramifications tentaculaires, presque rhizomiques, car comme les racines d’un arbre, ses tentacules – influenceurs contemporains et tireurs de ficelles de tout genre dissimulés derrière leurs écrans, leur clan, leur bureau ou leur sous-sol – pointent toujours vers des directions simplistes, le tronc. Si le fruit d’une branche pourri avant celui d’une autre branche du même arbre, c’est évidemment la faute du tronc qui porte toutes les branches… Mais comme la vérité finit toujours par transparaître, en effet, à travers ses multiples détours, par ci et par là, elle chute toujours, enfin, sur la vraie racine, la cause de la pourriture des fruits d’une des branches. Elle va démasquer les vrais criminels et dédouaner les faux. C’est franchement compliqué, les crimes d’État, mais c’est toujours comme cela qu’ils finissent, sur la vérité. 

Vivement que les enquêtes de l’assassinat de Zogo s’élucident très vite afin que sa famille et les 30 millions de Camerounais que nous sommes fassent notre deuil une bonne fois pour toutes. Vivement que les « vrais » coupables soient accusés, jugés, et punis, afin que nous sortions de cette condition d’otage dans laquelle quelques sbires assoiffés de pouvoir veulent nous enfermer. Vivement que ce crime d’État soit clarifié, comme dans SAS ou dans Colombo, car nous avons simplement marre de ces turpitudes politiciennes et tribales, honteuses et méprisables qui toupillent nos têtes comme une bille sur une roulette de jeu de hasard, et qui, surtout, jettent notre pays au bas fond de la merde. Y-en-a-marre, franchement ! 

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures.

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures. Ce qui est fâcheux.

Il faut communiquer pour ne pas laisser la place au doute.

Il faut rassurer que ce qui est à la base des actions de boycott c’est la quête d’une justice que l’on applique soi-même déjà dans la façon de boycotter les artistes.

Je ne serai jamais d’accord avec le deux poids deux mesures que je dénonce. Mais je ne suis pas d’accord que certains traitent la BAS d’organisation tribaliste. Cette accusation est non seulement fausse, en plus elle est inspirée par la malhonnêteté. Pourquoi je le dis ?

Parce que la BAS a chassé Mme Ketcha Courtes d’une église en France en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Mme Ketcha est Ministre et membre du gouvernement Camerounais. Elle est de l’Ouest. La même BAS à bel et bien boycotté des chefs traditionnels de l’Ouest qui étaient en tournée en Europe. Ça c’est un fait. Des vidéos l’attestant sont en circulation sur la toile.

Pour qui sait ce que représente un chef traditionnel Chef les Bamileke , je pense qu’il serait simplement malhonnête de prétendre que la BAS est une organisation tribaliste. Par ailleurs, il est peu probable que la BAS boycott des artistes comme Lady Ponce ou Longue Longue par exemple qui ne sont pas Bamileke. Pourquoi donc ? Par ce que Longue Longue à toujours dénoncé les injustices au Cameroun et que Lady Ponce a commencé à le faire.

Tout ce qui précède bat en brèche la thèse selon laquelle la BAS agirait sur une base tribaliste. Il s’agit d’une thèse émotionnelle qui ne découle d’aucun raisonnement rationnel et qui ne résiste à aucune vérification sérieuse comme nous l’avons vu plus haut.

Donc la BAS n’est pas une organisation tribaliste. C’est une organisation qui exige la justice, la liberté et la démocratie pour le bien être de toutes les ethnies du Cameroun. Car la liberté et la justice sont des valeurs universelles et leur exigence ne saurait être une faveur qu’on demande d’accorder à une ethnie.

Pour autant, AFDD est-elle pour le boycott des artistes ?

D’un point de vue strictement personnel je dirais non. Je suis contre le boycott des artistes et tout ce qui enfreint la liberté. Mais je salue le combat de la BAS qui exige la démocratie, la justice, le respect des droits de l’homme, la fin des détournements des fonds publics ou des fraudes électorales systématiques au Cameroun. C’est un combat noble que je respecte profondément car c’est un combat au service de l’intérêt général. L’intérêt du peuple, du progrès collectif. C’est un combat pour la grandeur du Cameroun. Et c’est pourquoi pour moi, les membres de la BAS sont de grands patriotes , de véritables héros de la lutte pour l’avènement de l’État de droit et de démocratie au Cameroun. Le fruit de leur noble combat profitera à tout le peuple Camerounais, à toutes les ethnies du Cameroun. Il faut aussi être capable de voir ça.

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