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CAMEROUN :: POINT DE VUE

Infos: Actualités Cameroun :: Affaire Martinez Zogo : les petits pas de la justice :: Cameroon news

Des suspects dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont été placés en détention provisoire depuis le 4 mars 2023 ; inculpée de filature, torture et complicité de torture. Des motifs qui laissent croire qu’il n’y pas eu meurtre, et sont interprétés comme une volonté de minimiser les faits. Cette mise en détention provisoire

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Infos: Actualités Cameroun :: Affaire Martinez Zogo : les petits pas de la justice :: Cameroon news

Des suspects dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont été placés en détention provisoire depuis le 4 mars 2023 ; inculpée de filature, torture et complicité de torture. Des motifs qui laissent croire qu’il n’y pas eu meurtre, et sont interprétés comme une volonté de minimiser les faits. Cette mise en détention provisoire est aussi vue comme une légère avancée dans la recherche de la vérité 

Les enquêtes préliminaires dans l’affaire de l’enlèvement et l’assassinat de Martinez Zogo le 17 janvier 2023, ont abouti à l’inculpation et au placement en détention provisoire le 4 mars 2023 du président du groupe l’Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga, du lieutenant-colonel Justin Danwe, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko entre autres. Il a été retenu contre Jean Pierre Amougou Belinga les faits de complicité de torture par aide, selon un communiqué de la cellule de communication de son groupe. Les autres auraient été inculpés pour filature, enlèvement et torture. Auraient, parce qu’aucune communication officielle du ministère public n’a été faite à ce sujet, aucun communiqué des enquêteurs pour fixer l’opinion, aucune conférence de presse des avocats d’une partie pour donner l’information. 

L’opinion devra se contenter encore des bribes d’informations venant des sources non autorisées que condamne le gouvernement par la voix du ministre de la communication. Les voies désignées comme compétentes restent une fois de plus muette, laissant la rumeur ou ce qui est considérée comme telle, gagner du terrain. En attendant une communication officielle, le constat est que les enquêtes préliminaires n’ont pas encore permis de déterminer qui est le commanditaire de l’assassinat du journaliste, les faits retenus ont soigneusement évité le vocable assassinat ou meurtre. Se limitant à la filature, la torture et la complicité, tout se passe comme si le journaliste était encore vivant. Mais Martinez Zogo est bien mort, et le corps mutilé découvert en état de décomposition le 22 janvier, 5 jours après son enlèvement, repose bien à la morgue, en attendant que l’auteur de l’assassinat soit désigné. 

Les motifs retenus contre les inculpés sont déjà perçus au sein de l’opinion comme une volonté de noyer cette affaire d’assassinat, quand on sait qu’en comparaison avec  d’autres affaires, des militants d’un parti politique ont souvent été placés en garde à vue par le même tribunal militaire et plus tard condamnés à des peines allant jusqu’à 7 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat, alors qu’ils avaient été interpellés dans la rue ou à domicile pour avoir annoncé une manifestation publique.

Valère Bessala pense de cette mise en détention provisoire des suspects que « pour un pas, c’en est un, vu la nature des enjeux et la qualité des acteurs qui sont mobilisés dans cette procédure préliminaire. C’est un grand pas pour le gouvernement, mais un petit pas pour le peuple. Si l’on s’en tient à ces cold case, à ses situations qui n’ont jamais été résolues, on peut dire que c’est un très petit pas pour le peuple mais un grand pas pour le gouvernement qui a décidé de changer la donne

Justice pour Martinez Zogo

L’avocate de la famille Zogo, Maître Félicité Esther Zeifman, conseille la prudence face à l’évolution de l’affaire et appelle à la vigilance pour la suite de la procédure, qui devra respecter ses propres règles. « Personne ne peut à ce jour nier le caractère odieux et crapuleux de l’assassinat de Martinez Zogo. Nous en sommes tous meurtris, dit-elle, avant de continuer : « Toutefois, nos pleurs, notre douleur ne doivent pas nous faire perdre la raison, nous aveugler et nous éloigner des notions juridiques et du rôle de chaque étape judiciaire qui rythmera ce qui convient désormais d’appeler l’affaire Martinez Zogo. » Elle explique que l’enquête préliminaire consiste à réunir les indices, et à ce stade, aucune culpabilité n’est retenue contre les suspects. Cette phase une fois bouclée, les personnes détenues dans ce cadre sont passées du statut de suspects à celui d’inculpés ou de mis en examen et placés sous mandat de dépôt dans les prisons. C’est à ce niveau qu’entre en jeu le juge d’instruction. 

Me Zeifman précise le rôle de ce dernier : « Il ou elle possède le pouvoir d’inculper ou de mettre en examen les personnes à l’encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elles aient pu participer comme auteur ou complice à la commission des infractions dont il est saisi. La différence essentielle entre l’enquête préliminaire et la phase de l’instruction porte sur la nature des indices. Les officiers de police judiciaire sous le contrôle du procureur de la République ou du commissaire du gouvernement recherchent des indices. Le Juge d’instruction au travers de son information judiciaire, va caractériser la nature des indices, graves ou concordants. Selon que les indices sont graves ou concordants, le juge d’instruction va rendre soit une ordonnance de non-lieu (aucun indice grave ou concordant rendant vraisemblable la participation à la commission d’une infraction), soit une ordonnance de renvoi devant une juridiction de jugement (tribunal correctionnel ou cour d’assises) (indice grave ou concordant rendant vraisemblable la commission d’une infraction). 

En cas d’ordonnance de renvoi, la juridiction de jugement statuera sur la culpabilité des personnes renvoyées devant elles : elles ne seront plus désignées sous le vocable d’inculpées ou de mises en examen mais seront appelées prévenus ou accusés. » Autrement dit, le juge d’instruction peut à ce stade de la procédure décider de la libération des personnes qui lui ont été présentées soit parce qu’il n’a rien trouvé contre eux, soit parce que ce qu’il a « trouvé » leur permet de comparaître libre. L’avocate conclu ses propos en ces termes : « En ma qualité de Conseil de la famille de Martinez Zogo, j’exhorte les uns et les autres à raison garder afin que le Juge d’instruction désormais saisi travaille dans la plus grande sérénité, dans le respect des lois de la République, dans le respect de la dignité et la douleur de la famille éplorée car ce qui nous importe c’est justice pour Martinez Zogo, justice for Martinez Zogo. 

Les agitations de toutes sortes ne permettront pas l’éclosion d’une vérité judiciaire. Si notre seul objectif est justice pour Martinez Zogo, tout en n’abandonnant pas notre lutte, notre détermination pour l’atteindre, restons calmes pour être focus sur cet objectif. » Le temps d’y arriver, Valère Bessala pense de cette mise en détention provisoire des suspects que « pour un pas, c’en est un, vu la nature des enjeux et la qualité des acteurs qui sont mobilisés dans cette procédure préliminaire. C’est un grand pas pour le gouvernement, mais un petit pas pour le peuple. Si l’on s’en tient à ces cold case, à ses situations qui n’ont jamais été résolues, on peut dire que c’est un très petit pas pour le peuple mais un grand pas pour le gouvernement qui a décidé de changer la donne …C’est un pas tout simplement parce que c’est une victoire du peuple et des institutions de la République. Cette première victoire est celle du peuple et de l’institution suprême “

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal. La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables

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Infos: Actualités Cameroun :: La fraternité par le sport ou la mystique chevaleresque du soldat de paix. :: Cameroon news

L’amitié par le sport. Ceci est la devise du Conseil International du Sport Militaire. Rapporté aux dramatiques événements en développement dans certaines régions du monde impliquant des armées, le fait pour les hommes de guerre de prôner l’amitié par le sport pourrait sembler paradoxal.

La guerre étant par essence, l’ultime cadre d’expression des plus irréconciliables inimitiés, il peut paraitre évident de n’y trouver aucune trace d’un élan compassionnel entre militaires des camps opposés. L’une des manifestations de cette espèce de déshumanisation de la contradiction armée, ce sont ces horreurs que s’infligent réciproquement et indistinctement les partis en guerre, dont les pulsions homicidaires des porteurs de glaive prennent racine dans d’artificieuses et lénifiantes allégories ne laissant dissue que l’extermination de l’autre, l’idée de soumission étant radicalement rédhibitoire, car présomptivement porteuse des germes d’une éventuelle rébellion.

En somme, la peur d’un embrasement ultérieur, un cycle de mort et de désolation momentanément suspendu, mais encore et encore recommencé. En effet, la cessation des hostilités est loin de traduire un quelconque épuisement du ressentiment, ce dernier continuant de se nourrir du souvenir des souffrances endurées, du retentissement des fiertés déchues, et de la perte dêtres chers dont il n’est même pas certain, que tous auront été dignement recasés six pieds sous terre.

Dans un contexte tel que celui-ci, la gloire du guerrier perd substance et succulence, car tourmentée par la présence spectrale des compagnons tombés le long du chemin, les inextinguibles soupirs interrogateurs des vies d’innocents inutilement fauchées, ainsi que les sombres balafres laissées dans une nature qui pourtant invitait à l’enchantement du regard et l’apaisement de l’esprit.

Devant l’exacerbation des particularismes idéologiques sous-tendus par des ambitions hégémoniques, la diplomatie telle que pratiquée naguère semble se trouver sur la touche, remplacée par un narratif spécieux et formaliste, le tropisme belliciste et extrémiste, de même que la profusion de perspectives court-termistes. Le sport, et le sport militaire apparaît dans cette conjonction d’impasses logiques et sentimentales, comme étant l’exutoire par excellence, la soupape déchappement pour des tensions en constante accumulation. 

Il demeure vrai que de nos jours, le sport en général, est lui aussi rentré dans le tourbillon des considérations de nature hégémonique. Il reste cependant, et largement dailleurs, le domaine à travers lequel lexpression des rivalités encourage la saine émulation, et non pas la sanglante confrontation. Seul le sport permet aux compétiteurs de toutes les nationalités et disciplines de s’entraider, sympathiser et fraterniser, en même temps qu’ils se disputent la victoire. De celles qui appellent non pas à de cruels désirs de revanche, mais sont la promesse de retrouvailles plus chaleureuses, plus fusionnelles.

Maintenant que les mordus de la nécrophagie se sont repus à satiété de dépouilles humaines, ne serait-il pas temps d’accorder aux combattants encore en vie, la chance de pouvoir rivaliser dans des joutes arrosées de la sueur de lédificateur effort fourni en vis-à-vis ou côte-à-côte ? Assurément il est plus que temps de laisser le militaire ramener au-devant de la scène, la mystique chevaleresque du sport, chevaleresque qui inhibe la douleur, transcende les barrières, et fusionne les élans dans le partage des joies de la seule victoire qui mérite dêtre célébrée. La victoire de la Paix sur la Guerre.

Puissent les 137 nations membres du Conseil International du Sport Militaire se retrouver en cette année 2023 à Bogota en Colombie, pour les huitièmes Jeux Mondiaux Militaires. Peut-être qu’enfin brillera la flamme de l’Amitié, partout dans le monde !!!

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures.

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Infos: Actualités Cameroun :: Boycott des artistes Camerounais à l’étranger. :: Cameroon news

Si des artistes sont boycottés à cause de leur silence sur les injustices au Cameroun, on s’attend logiquement à ce que ce boycott s’applique de la même manière à tous ceux des artistes qui se taisent face aux injustices au Cameroun . Sinon on risque de donner l’impression qu’on fait du deux poids deux mesures. Ce qui est fâcheux.

Il faut communiquer pour ne pas laisser la place au doute.

Il faut rassurer que ce qui est à la base des actions de boycott c’est la quête d’une justice que l’on applique soi-même déjà dans la façon de boycotter les artistes.

Je ne serai jamais d’accord avec le deux poids deux mesures que je dénonce. Mais je ne suis pas d’accord que certains traitent la BAS d’organisation tribaliste. Cette accusation est non seulement fausse, en plus elle est inspirée par la malhonnêteté. Pourquoi je le dis ?

Parce que la BAS a chassé Mme Ketcha Courtes d’une église en France en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Mme Ketcha est Ministre et membre du gouvernement Camerounais. Elle est de l’Ouest. La même BAS à bel et bien boycotté des chefs traditionnels de l’Ouest qui étaient en tournée en Europe. Ça c’est un fait. Des vidéos l’attestant sont en circulation sur la toile.

Pour qui sait ce que représente un chef traditionnel Chef les Bamileke , je pense qu’il serait simplement malhonnête de prétendre que la BAS est une organisation tribaliste. Par ailleurs, il est peu probable que la BAS boycott des artistes comme Lady Ponce ou Longue Longue par exemple qui ne sont pas Bamileke. Pourquoi donc ? Par ce que Longue Longue à toujours dénoncé les injustices au Cameroun et que Lady Ponce a commencé à le faire.

Tout ce qui précède bat en brèche la thèse selon laquelle la BAS agirait sur une base tribaliste. Il s’agit d’une thèse émotionnelle qui ne découle d’aucun raisonnement rationnel et qui ne résiste à aucune vérification sérieuse comme nous l’avons vu plus haut.

Donc la BAS n’est pas une organisation tribaliste. C’est une organisation qui exige la justice, la liberté et la démocratie pour le bien être de toutes les ethnies du Cameroun. Car la liberté et la justice sont des valeurs universelles et leur exigence ne saurait être une faveur qu’on demande d’accorder à une ethnie.

Pour autant, AFDD est-elle pour le boycott des artistes ?

D’un point de vue strictement personnel je dirais non. Je suis contre le boycott des artistes et tout ce qui enfreint la liberté. Mais je salue le combat de la BAS qui exige la démocratie, la justice, le respect des droits de l’homme, la fin des détournements des fonds publics ou des fraudes électorales systématiques au Cameroun. C’est un combat noble que je respecte profondément car c’est un combat au service de l’intérêt général. L’intérêt du peuple, du progrès collectif. C’est un combat pour la grandeur du Cameroun. Et c’est pourquoi pour moi, les membres de la BAS sont de grands patriotes , de véritables héros de la lutte pour l’avènement de l’État de droit et de démocratie au Cameroun. Le fruit de leur noble combat profitera à tout le peuple Camerounais, à toutes les ethnies du Cameroun. Il faut aussi être capable de voir ça.

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